Au début des années 1980, la Guinée a mis le portrait du roi Mohammed V sur sa monnaie nationale, en reconnaissance pour son rôle dans la libération du continent africain du colonialisme. Des décennies plus tard, l'actuel président Alpha Condé a baptisé le Palais des Nations dans la capitale, Conakry, avec le nom de Mohammed V.
Les relations entre le Maroc et les Etats remontent au 18e siècle. Des liens établis par Roosevelt, le 22 janvier 1943 à Anfa, et mis sur les rails en novembre 1957 par le roi Mohammed V en visite officielle à Washington.
En 1957, le roi Mohammed V a effectué une visite officielle aux Etats-Unis, durant laquelle il s’est rendu à Disneyland. Le voyage du souverain, qui a pris la pose près de Walt Disney, a été documenté par une série de photos.
Bien que l’indépendance du royaume ait été proclamée le 2 mars 1956, les Marocains célèbrent chaque année l’indépendance le 18 novembre. Ce jour commémore l'accession au trône du roi Mohammed V et son discours notoire prononcé pour annoncer la fin du protectorat français.
Dans les années 2000, trois récits de personnes prétendant être de «sang royal» ont défrayé la chronique. De Serge-Michel Bena qui se disait fils de Mohammed V à Hicham Mandari en passant par l’Israélienne qui déclarait être la fille d’Hassan II, les rumeurs et les impostures touchant la famille royale s’avèrent un peu plus anciennes.
Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.
Le 19 octobre 1958, le royaume accueillait son Grand Prix automobile. Deux ans après son indépendance, le Maroc voulait célébrer avec faste son entrée dans une ère nouvelle et entendait profiter de cet évènement pour faire rayonner Casablanca.
Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
Dans son livre «Mémoires d’un diplomate sur les relations maroco-mauritaniennes», l'ambassadeur marocain Kacem Zhiri avait levé le voile sur un chapitre de la série des soutiens du Maroc au Front algérien de Libération Nationale en Afrique. Un pan de l'histoire contemporaine des deux pays qui contraste avec les relations d'aujourd'hui.