Dans les années 2000, trois récits de personnes prétendant être de «sang royal» ont défrayé la chronique. De Serge-Michel Bena qui se disait fils de Mohammed V à Hicham Mandari en passant par l’Israélienne qui déclarait être la fille d’Hassan II, les rumeurs et les impostures touchant la famille royale s’avèrent un peu plus anciennes.
Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.
Le 19 octobre 1958, le royaume accueillait son Grand Prix automobile. Deux ans après son indépendance, le Maroc voulait célébrer avec faste son entrée dans une ère nouvelle et entendait profiter de cet évènement pour faire rayonner Casablanca.
Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
Dans son livre «Mémoires d’un diplomate sur les relations maroco-mauritaniennes», l'ambassadeur marocain Kacem Zhiri avait levé le voile sur un chapitre de la série des soutiens du Maroc au Front algérien de Libération Nationale en Afrique. Un pan de l'histoire contemporaine des deux pays qui contraste avec les relations d'aujourd'hui.
C’est en 1908 que des notables remettent au sultan Moulay Abd al-Hafid un mémorandum de réformes politiques, instaurant un parlement. Le 12 août 1956, le roi Mohammed V inaugurait une session du Conseil national consultatif, un organisme dont les membres étaient désignés et non élus. Les urnes n’entrent en jeu qu’en 1963. Depuis le parlement a tangué au grès des aléas de la politique avec parfois des phases
La plupart des livres d’Histoire qualifient Mohammed Ben Arafa de traître et d’agent du Protectorat français sans évoquer son «règne» court sur le Maroc ni son sort après le retour du sultan Mohammed Ben Youssef d’exil et l'indépendance du Maroc.
Il y a une commémoration qui passe inaperçu chaque été. Le lancement des travaux de route Al Wahda, la route de l’unité, le 5 juillet 1957. Lancée par le roi Mohammed V, elle a pourtant mobilisé près de 12 000 jeunes et revêt une symbolique de mobilisation de toute une génération au lendemain de l’Indépendance.
Le roi Mohammed V était l’un des plus grands fans du Qari égyptien Abdelbasset Abdessamad. Impressioné par sa lecture du saint Coran, en 1960, le souverain lui proposa de venir s'installer dans le royaume, lui offrant même la nationalité marocaine et le poste de Qari du palais. Une offre poliment déclinée par le cheikh égyptien.