Le jeune médecin honnête premier de la classe qui a fait ce métier par amour et envie d’aider et de sauver des vies, se retrouve sans y être préparé dans une atmosphère gluante et irrespirable, une fois avoir franchi le seuil de la vie active.
Le peuple ne supporte plus d’être balloté de services en services, d’attendre des lustres sur des listes d’attente, d’être détourné des hôpitaux publics vers des structures privées, ou carrément de tendre une corruption.
A Assa, chef-lieu de la province d’Assa-Zag, j’ai été agréablement surpris par les moyens mis à la disposition de l’hôpital. Mais comment pourrions-nous motiver des médecins, des sages-femmes et des infirmiers pour y travailler avec enthousiasme, sachant qu’ils ne sont pas du tout habitués à un climat difficile ?
Si Merck Maroc s’est montré rassurant sur la formulation du Levothyrox, des Marocains installés en France ont fait part de leur inquiétude concernant les effets indésirables provoqués par la nouvelle formule. L’Hexagone n’est pourtant pas le seul pays européen concerné par ce changement.
La journée mondiale du don d’organe du 17 octobre dernier, a été l’occasion de se rappeler de la situation délicate du Maroc dans ce domaine. Cette journée, célébrée dans le but d’attirer l’attention sur le nombre sans cesse croissant de demandeurs d’organes, a surtout permis de se rappeler qu’au Maroc, 10 000 patients sous dialyse espèrent un rein, et doivent faire face à
Les établissements de santé marocains -privé et public confondus- sont en bien mauvaise posture. La corruption y est monnaie courante, banalisée, et implique aussi le patient que le personnel de santé. Selon une étude de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), 53% des pots-de-vin sont délivrés à l’admission dans un centre hospitalier. Casablanca et Rabat sont les villes où la corruption
Originaires du Maroc, Samia et Wadih exercent depuis plusieurs années en tant que médiateurs, dans des centres de santé de l’île d’Ibiza, en Espagne. Leur principale mission, faciliter les échanges entre les patients et le corps médical, dont les cultures sont très souvent différentes.
Si, dans les années 1980, l’orthodontie était perçue par le corps médical comme une poule aux œufs d’or, aujourd’hui, les patients marocains font jouer autant qu’ils le peuvent la concurrence entre les praticiens, au risque, parfois, de tomber entre les mains d’orthodontistes peu scrupuleux. Hicham Benchekroun, othodontiste, à Casablanca, décrit les évolutions de sa spécialité.