Après avoir annoncé la dissolution du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA), Aminatou Haidar prépare le lancement, dans les mois à venir, d’une nouvelle association.
On apprend que le projet fait déjà l’objet de discussions entre le groupe de ses «alliés» au sein du désormais ancien bureau exécutif de CODESA, ayant apposé leurs signatures au communiqué du 2 septembre annonçant la fin de l’enseigne.
Ils sont les premiers concernés par l'initiative. Et pour cause, de par sa renommée internationale et les prix qu’elle a remportés dont le dernier est le «Nobel alternatif 2019», Aminatou Haidar peut voler de ses propres ailes alors qu’ils ont, en revanche, grandement besoin d’un cadre pour «agir».
Les soutiens de l’ancienne présidente de CODESA dans les camps de Tindouf participent à distance aux débats, alors que le parrain algérien se contente, pour l'heure, d'observer la situation.
La dissolution du Collectif a été contestée par Ali Salem Tamek qui, en sa qualité de vice-président, a annoncé l’organisation d’un congrès de l’ONG en vue d’élire un nouveau bureau.