Donald Trump a présidé, mardi 15 septembre à la Maison blanche, la cérémonie de signatures des accords de paix entre Israël et deux Etats arabes : les Emirats arabes unis et Bahreïn.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président des Etats-Unis a annoncé que «cinq ou six pays supplémentaires» devraient emboiter «très bientôt» le pas aux deux Etats du Conseil de Coopération du Golfe, sans préciser toutefois lesquels.
Quelques minutes plus tard lors d’une audience accordée au ministre émirati des Affaires étrangères, Abdellah Ben Zayed, Trump a parlé exclusivement de l’Arabie saoudite.
Il s’est dit confiant que Riyad rejoigne le groupe de pays établissant des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu. Il a rappelé avoir déjà abordé ce sujet avec le roi Salman et son fils le prince héritier Mohamed, ajoutant qu’ils n’ont pas exprimé d'objections particulières. «Ils ont un esprit ouvert», s’est-t-il félicité.
De son côté le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a pris la parole juste après le président américain, a lui aussi affirmé que d’autres pays vont suivre les exemples des Emirats arabes unis et du Bahreïn.
Pour sa part, la chaîne CNN a notamment cité, dans un article publié hier, le Maroc, Oman et le Soudan comme éventuels signataires pour des accords de paix avec Israël.
Des diplomates de Maskat et de Khartoum accrédités aux Etats-Unis ont assisté à la cérémonie du mardi 15 septembre à la Maison blanche, a révélé la chaîne Al Jazeera.