L'ancien président français Nicolas Sarkozy (2007-2012) s'est exprimé dans la première partie de son livre «Le temps des tempêtes», paru le 24 juillet, au sujet de ses relations avec plusieurs dirigeants de pays africains, dont le roi Mohammed VI et l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika.
En effet, revenant sur les deux premières années de son mandat, Sarkozy raconte que le président algérien «refusait de discuter en face à face, mais plutôt côte à côte», rapporte France 24. «Je devais toujours tourner mon visage vers lui pour le voir, ce qui fait que j’avais des douleurs au cou lorsque je quittais la résidence où il me recevait», raconte l’ancien président français.
«La première heure de rencontres avec Bouteflika a toujours été consacrée à parler de la révolution de libération et de la douleur et de la souffrance que le colonialisme a laissées derrière», a-t-il dit, ajoutant que l'ancien président algérien le «blâmait» pour le rapprochement entre la France et le Maroc. «Mais je me défendais très fortement en rappelant qu’au moins quand je suis à Rabat, le roi ne me blâme pas et ne me demande pas pourquoi le Maroc est tombé sous protection française», commente-t-il encore.
Quant à ses relations avec le roi Mohammed VI, l’ancien chef d’Etat décrit un monarque «d'une grande intelligence», «une personne gentille» qui se penche vers «la pensée francophone». Il a ajouté que le roi du Maroc «mêle plusieurs caractéristiques : Pouvoir et force qu'il a hérités de son père, Hassan II, et l'intelligence et l'humanité de sa génération».
L'ancien président français a également considéré «le Maroc très chanceux» en ayant «un roi de cette importance».