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Espagne : Les Marocains de la FEERI écartés de la présidence de la Commission islamique

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Mounir Benjelloun, président de la FEERI / DR
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Sans surprise, c'est un Espagnol d’origine syrienne qui a été porté ce samedi 18 juillet à la tête de la Commission Islamique d’Espagne (CIE), rapporte un média à Ceuta. Ayman Adlibi, 74 ans, succède à Riay Tatari, décédé le 6 avril suite à son infection par le coronavirus. A l’instar de son prédécesseur, Adlibi est un ancien membre de l’antenne syrienne des Frères musulmans ayant fuit la répression du régime de Hafez El Assad pour trouver refuge chez le voisin ibérique dans les années 1980.

La désignation d’Adlibi, seul candidat à ce poste, était prévisible et ce depuis son élection le 5 juillet, comme président de l’Union des Communautés islamiques d’Espagne (UCIDE). L’instance qui bénéficie de la protection des plus hautes autorités à Madrid contrairement à sa rivale la Fédération Espagnole des Entités Religieuses Islamiques (FEERI), présidée depuis 2012 par Mounir Benjelloun, un proche d’Al Adl wal Ihsane. La lune de miel entre Madrid et l'actuelle direction de la FEERI a été de courte durée.

La réforme du champ religieux en Espagne, élaborée en 2015 par le gouvernement Mariano Rajoy, a en effet consacré l’importance de la CIE au détriment de la FEERI. Une réforme qui a mis un terme à des années de coprésidence de la CIE entre l’UCIDE et la FEERI. Un ordre qui prévalait depuis la création de la Commission Islamique en Espagne en 1992. L’Espagne était d’ailleurs l’un des premiers pays européens à entreprendre une structuration des musulmans installés sur son territoire.

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