Le décès du président du Burundi aura-t-il des conséquences sur les relations avec le Maroc ?

Le gouvernement du Burundi annonce, ce mardi le 9 juin, dans un communiqué, le décès du président Pierre Nkurunziza «survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karusi, suite à un arrêt cardiaque le 8 juin 2020». Après trois mandats passés à la tête de la république, le défunt sera remplacé par le général Evariste Ndayishimiy.

Celui-ci était le candidat du parti du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), qui a remporté dès le premier tour les élections présidentielles du 20 mai. La cérémonie de prestation de serment est prévue pour le 20 août.

C'est sous la présidence de Pierre Nkurunziza (25 août 2005-9 juin 2020) que le Burundi a retiré, en octobre 2010, sa reconnaissance de la «RASD» et s’est rapproché davantage du Maroc.

Cette disparition permet au prochain président d’agir sans la présence de la figure tutélaire de feu Nkurunziza. Ce changement aura-t-il un impact sur les relations avec le Maroc ? La prudence est de mise tant les alliances en Afrique se font et se défont à la faveur des changements de présidents.