Le secrétariat général du PJD rejette «tout discours visant à porter atteinte à l’option démocratique sous prétexte de faire face efficacement aux répercussions de la pandémie» du coronavirus.
La direction de la Lampe s’oppose ainsi officiellement aux voix réclamant de mettre un terme à l’expérience de l’exécutif El Othmani et la nomination à sa place d’un cabinet composé de technocrates.
En effet, le 19 mai une pétition a été lancée demandant le limogeage de l’actuel gouvernement et la dissolution de toutes les formations politiques et de tous les syndicats sans exception. Elle demande également une nouvelle constitution devant confier tous les pouvoirs aux mains du roi. L’initiative, qui n’aucun lien avec l’idée de Lachgar de former un gouvernement d’union nationale, a recueilli plus de 1 100 signatures.
Le PJD est le premier parti à réagir à une telle revendication. Outre son rejet d’un gouvernement technocrate, le communiqué du secrétariat général de la Lampe a «salué les activités d’encadrement et de communication menées par les partis et leurs organisations parallèles» durant la crise sanitaire.
Les islamistes saisissent, par ailleurs, cette occasion pour lancer un appel aux autres partis «à œuvrer ensemble pour le renforcement de l’action commune, particulièrement pendant cette phase délicate que traverse notre pays».