Nouveau rebondissement dans l’affaire de la star marocaine Saad Lamjarred. La Cour de cassation a annulé, en avril dernier, l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qui avait renvoyé, le 21 janvier dernier, le chanteur marocain devant la cour d'assises, rapporte Le Parisien.
Il était accusé de viol et violences aggravés sur Laura P., jeune femme aujourd'hui âgée de 23 ans, pour des faits survenus la nuit du 25 au 26 octobre 2016 dans un hôtel parisien.
En janvier, cette décision de renvoi avait fait grand bruit, poursuit le média français, en infirmant l'ordonnance rendue en avril 2019 par la juge d'instruction. Au terme de son enquête, cette dernière avait requalifié les faits en agression sexuelle et violence aggravés et renvoyé l'artiste devant le tribunal correctionnel.
Ainsi, le pourvoi en cassation des avocats du chanteur de «Enty», Mes Jean-Marc Fédida et Thierry Herzog, vient d'effacer cette décision défavorable.
La plus haute juridiction pénale estime, dans sa décision du 22 avril, que cet arrêt de la chambre de l'instruction «ne satisfait pas, en la forme, aux conditions essentielles de son existence légale». «En d'autres termes, le code de procédure pénale n'a pas été respecté», explique le journal.
La Cour a ainsi ordonné que la chambre de l'instruction de Paris, composée d'autres magistrats, se penche à nouveau sur ce dossier.
Cette décision a pour conséquence d'offrir un répit pour Saad Lamjarred, car la menace d'un procès d'assises (ou correctionnel) reste réelle, conclut-on.