Au moment où la crise sanitaire liée au coronavirus a mis à mal divers secteurs, le Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM) a élaboré un plan de relance. Ce plan est partagé avec les autorités et les donneurs d’ordres, afin d’éviter «des centaines de faillites et la perte de milliers d'emplois pour l’écosystème de l’industrie de l’évènementiel durant les prochains mois».
Dès début mars, le GPPEM mis en place des mesures pour soutenir les prestataires de l’écosystème de l’industrie de l’événementiel (EIE), particulièrement les PME/TPE et les employés, indique-t-il dans un communiqué parvenu à Yabiladi. «Aujourd’hui, un plan de relance a été élaboré afin d’identifier les mesures qui pourraient sauver le tissu industriel de l’événementiel», ajoute-t-on.
«Il est important de souligner que les retombées économiques de l’écosystème de l’industrie de l’événementiel (CA direct + induit) sont de 63 milliards de dirhams, ce qui représente 5% du PIB. Avec près de 5 000 entreprises et 190 000 emplois directs et indirects, l’EIE doit avoir une grande place dans le plan de relance national», précise Aziz Bouslamti, président du GPPEM, cité par le communiqué.
«Aujourd’hui l’avenir reste incertain, car le déconfinement sera certainement partiel et l’organisation d’événements de tous genres semble hypothétique et non prioritaire», poursuit la même source.
Ainsi, le GPPEM fait appel à son ministère considéré de tutelle, celui de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, pour soutenir le secteur. «Nous nous attendons à une baisse de 70% du chiffre d’affaires de l’EIE, entrainant une perte de près de 150 000 emplois, si rien n’est fait durant les prochaines semaines», déclare Aziz Bouslamti.