Le nom et prénom du titulaire de la carte, sa date et lieu de naissance, le numéro de la pièce d’identité qui a servi à d’inscription ainsi que la signature et le nom du représentant de l’Administration qui l’a délivré sont mentionnés au recto. Au verso, les logos du ministère de l’Intérieur et celui des élections y sont marqués, inchangeables depuis l’année dernière; ainsi que le nouveau slogan : « Voter est un devoir citoyen ». Toutes les inscriptions sont uniquement en langue arabe.
Les nouvelles cartes d’électeur sont à retirer jusqu’au 15 août. Cependant, au cas où le citoyen n’a pas pu se procurer la sienne dans les délais fixés, il pourra le faire le jour même du scrutin au sein du bureau de vote.
Après la lutte contre la fraude électorale, les autorités locales sont toujours mobilisées et enchaînent les efforts afin d’éviter tout dérapage. Les instructions sont fermes. Il est strictement interdit de délivrer une carte d’électeur à quelqu’un d’autre que son titulaire. La présence des électeurs le jour du scrutin est obligatoire, ils sont priés à se présenter personnellement et à signer le registre prévu à cet effet. Interdiction formelle également aux Mokadems de distribuer les cartes d’électeur.
A propos des électeurs
Statistiquement et selon le ministère de l’Intérieur, le nombre des inscrits aux élections législatives de ce septembre 2007 est de 15 510 505, dont 1,553 millions nouvelles inscriptions, soit un accroissement d’environ 10% par rapport aux élections législatives de 2002. Ils seront 51.3% d’hommes et 48.7% de femmes. Ces dernières représentent 51.4% de la population marocaine en âge de voter, tient-on à préciser.
Dans sa note d’information au sujet des caractéristiques des électeurs et des personnes éligibles aux législatives, le HCP, Haut commissariat au plan, précise que ces citoyens représentent 64.4% de la population, soit 19.9 millions de marocains en âge de voter. 48% d’entre eux auraient moins de 35 ans et 12% seulement âgés de plus de 60 ans.
La majorité éligible est citadine. Elle représente 59.3% de l’ensemble de l’électorat.
En ce qui concerne la nature des fonctions, ils seraient environ 1 million de chômeurs, 9.7 millions d’actifs, 9.01 millions d’inactifs.
Outre les efforts faits en matière de lutte contre la fraude, les autorités publiques insistent sur la participation massive des citoyens aux élections. Les spots publicitaires avec de jeunes visages se succèdent à la télé et à la radio, certains Mokadems ont même fait du porte-à-porte. Et pourtant, les résultats des sondages réalisés auprès des jeunes font l’unanimité : la plupart des jeunes se déclarent complètement désintéressés par la politique. Certains se réfèrent au passé des élections marocaines pour justifier leur abstention, d’autres à la déficiente démocratique ou encore à l’« impuissance » d’un parlement.
Ce désintérêt de la politique de la jeunesse n’est-il pas la preuve que la démocratie peine à évoluer? Les autorités et les partis auraient-ils raté leur pari pour une grande participation des jeunes aux élections ? Réponse le 7 septembre…
Historique
Ce fut en 1963 que le Maroc a connu ses premières élections législatives. 73% de la population éligible s’étaient rendu aux urnes. Ce chiffre a augmenté de 9% en 1977. Dès lors, les pourcentages ont connu une chute libre, jusqu’en 2002, l’année où la participation de la population a dépassé à peine la moitié (52%).
Ce fut en 1963 que le Maroc a connu ses premières élections législatives. 73% de la population éligible s’étaient rendu aux urnes. Ce chiffre a augmenté de 9% en 1977. Dès lors, les pourcentages ont connu une chute libre, jusqu’en 2002, l’année où la participation de la population a dépassé à peine la moitié (52%).