Le procès de trois chercheurs d’or marocains devant un tribunal militaire du Polisario, initialement prévu le 15 avril, n’a pas eu lieu. Il a été renvoyé à une date ultérieure.
«Le juge qui examine ce dossier a informé les familles des orpailleurs que "le ministre de la Défense", qui selon ses dires se trouvait hors des camps de Tindouf, n’a pas apposé sa signature autorisant l’ouverture du procès des mis en examen», nous confie le président de l’Association Sahraouie des Droits de l’Homme (ASADEH), Messoud Ramdan qui cite les propos du frère de l’un des détenus. Depuis la formation, en janvier dernier, du cabinet dirigé par Bouchraya Hamoudi Bayaoune, c’est Brahim Ghali qui assume cette fonction.
«Le magistrat n’a pas informé les proches des trois suspects d’une nouvelle date pour la reprise du procès. Les mauvaises conditions de connexion internet dans les camps a empêché notre ONG de communiquer le même jour avec le frère d'un des détenus», précise-t-il.
Cette affaire remonte à août 2019, lorsqu’une patrouille armée du Polisario a arrêté les trois chercheurs d’or à l’Est du mur de sécurité. Depuis, ils sont incarcérés à la prison de «Dhaibia».