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Ceuta à la recherche d’alternatives pour héberger les Marocains bloqués dans la ville

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Le centre La Libertad de Ceuta. / DR
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Le gouvernement local de Ceuta prévoit de transférer les Marocains actuellement hébergés dans la salle de sport La Libertad vers d'autres installations, a annoncé ce vendredi le président de la ville, Juan Vivas.

Cité par le média local Ceuta Actualidad, Vivas a avancé qu'à l'heure actuelle, les autorités de la ville recherchent de nouveaux emplacements dans des bâtiments industriels qui remplissent les conditions nécessaires pour accueillir près de 200 personnes confinées actuellement dans ladite salle.

«La Libertad est devenue une pomme de discorde entre la ville et la délégation gouvernementale. Les autorités municipales ont exigé à plusieurs reprises que l'État assume la tutelle de ces personnes. Le gouvernement local souligne le statut de migrant des Marocains hébergés à La Libertad pour faire valoir leur demande auprès de l'administration compétente», ajoute le média.

Pour le président de Ceuta, «la situation déborde» dans cette installation, en insistant sur le fait que bien que cette question d’hébergement dépasse les pouvoirs de la ville, le gouvernement local sera chargé de trouver une solution pour eux. 

Il a avoué le coût de l'entretien des installations de la ville d'élève à 300 000 euros par mois, tandis que 200 000 euros correspondent au transfert de 250 mineurs non accompagnés résidant au centre «La Esperanza» dans un camp mis en place par l'armée. Une mesure, qui commence la semaine prochaine, adoptée pour décongestionner le centre à titre préventif.

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