Quatre associations de parents d’élèves appellent l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) à adopter «une remise sur les frais de scolarité du troisième trimestre, à la hauteur des économies réalisées par les établissements depuis leurs fermetures, et des surcoûts, non négligeables, supportés pour les parents» en temps d’urgence sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Dans un courrier parvenu samedi à Yabiladi, le Groupement des associations (API-APEK-CAPE-PEEP) rappelle en effet avoir «plaidé pour une égalité entre parents, quelque soit la nationalité, quant aux mesures exceptionnelles qui seraient prises en matière de soutien et d’assistance aux familles qui se retrouvent en difficulté plus directement par cette crise». Dans ce sens, les structures soulignent s’être associées «aux demandes des autres pays pour demander au gouvernement français et sa représentation locale, de prévoir des mesures exceptionnelles conséquentes pour l’AEFE, afin de soutenir la politique de solidarité promue et nécessaire».
«Nous avons invité l’Agence (AEFE) et les personnalités politiques en charge, de faire un geste clair envers les usagers que nous sommes, en lieu et place de propositions évasives dont nous ne percevons ni les tenants, ni les aboutissants», écrit le groupement d'associations. Et d’ajouter que bien des propositions formulées par le passé «auraient pu contenir bon nombre de difficultés actuellement rencontrées».
En outre, le collectif préconise le «remboursement des frais d’examens au vu de la décision d'annulation des épreuves aux examens» par le ministère français de l’Education, la «suppression des augmentations de frais de scolarité énoncées pour la rentrée 2020-2021», ou encore un «moratoire sur les programmes d’investissement (dont immobiliers) jugés non essentiels et non encore entamés».