Que s’est-il passé ? Selon les informations recueillies, l’incompétence est à l’origine de la cacophonie qui a régné durant une bonne partie de la journée – port fermé à la mi-journée et ouvert à nouveau vers 15 heures- et ce à tous les étages du centre de décision du port.
Comme pour les passagers de la Royal Air Maroc (RAM) au départ de Lille et à destination de Marrakech, la semaine dernière, et ceux de Paris à destination d’Agadir, ce matin, les personnes restées sur le quai de Tanger n’ont pas bénéficié d’informations sur la situation et encore moins d’une attention toute particulière étant donné la conjoncture (chaleur, présence d’enfants,…).
La notion de service n’est, semble-t-il, pas le point fort des structures censées encadrer cette population durant la période estivale. Comme quoi, et une fois de plus, les slogans et autres discours institutionnels ont leurs limites.
Certes, bison futé local –s’il existait- aurait pu prédire une journée au parfum cauchemardesque aux candidats à l’embarcation légale, mais force est de reconnaître que la médiocrité, elle, ne peut être prévenue. N’est-ce pas ?
Pis, on a évité le pire, selon des personnes ressources présentes sur les lieux. En effet, la tension (et la pression) est montée de plusieurs crans en quelques heures au point de donner des sueurs froides au personnel des compagnies maritimes qui ont du gérer les mécontents. Insultes et gestes déplacés se sont répétés.
Pour informations, l’activité du port de Tanger a retrouvé sa normalité à la mi journée. Cependant, celles et ceux qui ont prévu d’utiliser le port de la ville durant ce week-end sont priés de prendre acte de la situation. Un Homme prévenu en vaut…deux.