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ONU : L’activiste sahraoui Fadel Breika accuse les renseignements algériens de torture

Publié
Les camps de Tindouf / DR
Temps de lecture: 1'

Fadel Breika a pris la parole, vendredi 6 mars à Genève, lors de la 43e session du Conseil des droits des de l’Homme de l’ONU qui se poursuivra jusqu'au 20 de ce mois. L’opposant à la direction du Polisario, libéré le 10 novembre au même tire que les activistes Moulay Abba Bouzeid et Mahmoud Zeidan, a saisi cette occasion pour pointer la responsabilité de l’Algérie dans son arrestation, révélant pour la première fois que des «agents des renseignements algériens l’ont interrogé et torturé» durant la période de son emprisonnement.

«Mon enlèvement (survenu en juin 2019) était préparé également par les renseignements algériens en représailles contre ma participation à un sit-in observé devant l’ambassade algérienne à Madrid pour protester contre la disparition depuis 2009 de mon cousin et l’un des dirigeants du Polisario, Ahmed Khalil», a-t-il accusé.

Breika a par ailleurs condamné le «silence de ceux qui se considèrent des défenseurs du peuple sahraoui face aux violations commises par le Polisario et les services algériens contre les Sahraouis des camps de Tindouf».

Les ONG internationales des droits humains n’ont apporté qu’un soutien très discret à Fadel Breika, Moulay Abba Bouzeid et Mahmoud Zeidan. Un mois après leur arrestation, Human Rights Watch a publié en juillet un communiqué appelant le Polisario à les libérer. En revanche, Amnesty a ignoré toutes les sollicitudes dans ce sens émanant des familles des trois opposants et d’associations sahraouies aussi bien au Sahara contrôlée par le Maroc que de la part de l'Initiative Sahraouie pour le Changement qui opère depuis Tindouf.

En septembre dernier, alors qu’il se trouvait derrière les barreaux, l’épouse de Fadel Breika avait prononcé un discours devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève.

abdennahi
Date : le 08 mars 2020 à 12h06
donc comme nous le disions dans de nombreux commentaires ,des gangsters avec des methodes d de clans mafieux et ils osent avoir le D de democratie dans l abréviation de leur mouvement
RIFI.DAHORI
Date : le 07 mars 2020 à 16h29
L'Algérie est devenu complètement folle
Boutch
Date : le 07 mars 2020 à 09h55
C’est possible ça ?. L’Algerie n’est pas partie prenante ?. Dans quelques mois, même l’Afrique du Sud lâchera. Il ne restera que l’Algerie et son égo, son commensurable orgueil. Et même dans cette situation, vous continuerez dans cette voie. J’espère que le Maroc poursuivra l’Algerie devant les tribunaux
Newhorizon20
Date : le 07 mars 2020 à 01h11
C'est quoi qui pousse les renseignements du voisin de l'Est à torturer des réfugiés sur son territoire ? Vu ce que ces sahraouis subissent dans les camps de Tindouf, doit-on les considérer toujours des réfugiés ou des séquestrés ?
Dernière modification le 08/03/2020 12:06
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