Les États-Unis s'appuieraient sur deux pays africains, le Maroc et le Soudan, pour renforcer leur alliance contre l'Iran. Ainsi, selon le journal The Hill, basé à Washington, les États-Unis se tournent vers le Maroc et le Soudan en tant que partenaires clés du plan américain de lutte contre l’influence iranienne dans la région MENA.
Le plan de Washington, qui accorde beaucoup d'attention à Rabat et à Khartoum, est «une alliance américaine et du Moyen-Orient plus large, dirigée par les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite», a écrit mercredi le journal.
Selon la même source, cette alliance dépend également de l'aide d'Israël. «L'administration offre des incitations clés aux deux pays africains (Maroc et Soudan) pour assouplir leurs relations avec Israël afin de renforcer l'alliance», a expliqué le journal.
«La main tendue au Maroc et au Soudan doit être considérée comme faisant partie d'un effort global de la part de l'Arabie saoudite pour se rapprocher des Israéliens», a déclaré à The Hill Jonathan Schanzer, vice-président de la recherche à la Fondation pour la défense des démocraties.
«Ce sont deux pays qui ne sont pas insignifiants dans la Ligue arabe et qui pourraient commencer à saper la déclaration, contestant le Deal du siècle de Trump», a-t-il ajouté.
Pour rappel, des rapports récents ont indiqué qu'Israël aurait discuté avec l'administration Trump d'un accord à trois qui verrait les États-Unis reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara en échange de la décision de Rabat de normaliser ses relations avec l’Etat hébreux.
Sans mentionner l'Iran, les rapports suggèrent que cet accord devrait susciter un soutien au plan de paix de Donald Trump et aider le Premier ministre israélien à obtenir une consécration avant les élections en Israël.