Le 33e sommet de l’Union africaine (UA), qui a clôturé mardi ses travaux à Addis-Abeba, en approuvant la création d’un institut africain pour la paix et la sécurité conformément aux règles et procédures de l’UA.
La décision, adoptée par les Chefs d’Etat et de gouvernement africains, entérine les conclusions des deux retraites, tenues au Caire (octobre 2018) et à Rabat (juin 2019) portant sur l’étude globale de l’architecture globale africaine de paix et de sécurité et les méthodes de travail du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA.
Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita avait fait savoir, lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, que le Maroc a proposé, lors de ce 33e sommet africain, la création d’un think-tank africain sur la paix et la sécurité rattaché à l’UA pour élaborer des rapports sur ces questions cruciales.
Il est devenu compliqué pour le CPS de l’UA de traiter ces questions sans l’apport de centres de réflexion africains forts, a-t-il dit, appelant à introduire des réformes au niveau des méthodes de travail du CPS en le dotant de moyens à même de lui permettre de mener à bien sa mission.