La semaine dernière, le New York Times a dressé un portrait du prince héritier des Emirats arabes unis, Mohammed bin Zayed, du point de vue de Richard Clarke, ex-conseiller de l’émir et tsar antiterroriste de la Maison Blanche.
Le journal revient sur l’adolescence du prince héritier M.B.Z., et notamment la période passée au Maroc. «Son pays a été catapulté de la pauvreté en une richesse inimaginable par la découverte du pétrole», rapporte le journal.
Lorsque le prince avait 14 ans, son père l'a envoyé dans une école au Maroc. «Zayed semble avoir voulu que cela soit une expérience de durcissement ; il a donné à son fils un passeport portant un nom de famille différent, afin qu'il ne soit pas traité comme un prince», explique le média.
M.B.Z. a alors vécu une vie simple et «a passé plusieurs mois à travailler comme serveur dans un restaurant local», rapporte-t-on. «Il faisait ses propres repas et sa propre lessive, et était souvent seul», poursuit le journal.
Egalement ministre de la défense d'Abou Dhabi, M.B.Z. est aussi président d'Abu Dhabi Executive Council, soit l’organe veillant sur le développement et la planification de l'émirat d'Abou Dabi et membre du conseil suprême du pétrole.
L’été dernier, le prince héritier d’Abou Dhabi a effectué une visite privée de quelques jours au Maroc. Toutefois, les relations entre les Emirats et le Maroc ont connu un froid depuis 2017 en raison des divergences sur nombre de questions régionales, comme la Libye.
A rappeler que le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita avait conclu, en avril dernier, sa tournée dans les pays du Golfe sans se rendre aux Emirats arabes unis.