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Grand Angle

Les produits laitiers descendent de leur piedestal

Les produits laitiers ont fait l’objet de nombreuses controverses et recherche ces dernières années. Depuis notre plus tendre enfance, nous apprenons qu’ils sont indispensables à notre croissance et sont source premières de calcium. Cependant, la médaille décernée au lait a son revers. Les reprochent s’accumulent.

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Le lait est un aliment de croissance et non une boisson d’adulte. Dans la nature, le lait est réservé aux premiers mois de la vie. La présure stomacale humaine (l’enzyme permettant la coagulation de la caséine du lait) disparaît vers 7/8 ans si l’on arrête de consommer des laitages quelques temps. Le lait est avant tout un aliment d’enfance. L’homme est aussi le seul mammifère à consommer le lait d’une autre espèce. La consommation exclusive de lait de vache n’est donc pas sans conséquences sur la santé du bébé :

- Privation du colostrum présent dans le premier lait maternel. Il est riche en IgA (Immunoglobuline qui protège les muqueuses du corps) et lysozyme et permet la purge du méconium, stagnant dans les intestins du nourrisson, lors de ses premières selles.

- Taux de protéines trop important. Elles causent une fatigue hépato-rénale. Les acides-aminés sont présents dans le lait de vache exceptée la taurine qui est essentielle pour la formation du cerveau du bébé. Cet acide aminé est rajouté dans les laits maternisés.

- Présence d’acides gras saturés. Le lait maternel contient, lui, des acides gras polyinsaturés qui jouent un rôle majeur dans la constitution du système nerveux du bébé. Ils réduisent les réactions inflammatoires et maintiennent une bonne coordination cellulaire.

- Excès de minéraux. Le lait de vache contient trop de minéraux, causant une fatigue rénale, et un manque de fer. Les protéines du lait maternel, la transferrine et la lactoferrine, permettent une absorption de 50% du fer contre 4% seulement pour les laits industriels. 

- Favorise les allergies, les perturbations de la flore intestinale, les inflammations de la muqueuse intestinale. indirectement, cela peut entraîner une baisse de l’immunité, des problèmes ORL à répétition, des diarrhées...

- Privation du lien affectif avec la mère. Au contraire, le lait maternel est 2 fois plus riche en lactose. Il augmente l’assimilation du calcium et des protéines, assure une énergie constante. Il contient aussi des lactobacillus bifidus qui protègent le nourrisson contre la diarrhée, nourrissent sa flore intestinale et améliorent donc son immunité. La succion du mamelon de la mère aide à la mise en place de la fontanelle du bébé.

Risques liés à une consommation régulière de lait de vache

- Les pollutions que subissent les vaches se concentrent dans le lait : pesticides, insecticides, désherbant, antibiotiques, hormones, toxines vaccinales, polyphosphates (inhibiteurs de la fixation calcique)...

- Le lait de vache est indigeste : le lait est une émulsion de protéines et de lipides dans du sérum qui nécessite un équipement enzymatique puissant pour cailler ses protéines (caséine, béta-galactoglobuline) diluées. Sa digestion est difficile et demande beaucoup d’énergie.

- Les lipides du lait de vache sont producteurs de mucus : ils encrassent et surchargent les émonctoires (surtout la voie ORL et les poumons). Ils sont donc source de rhinites, bronchites chroniques...

- Le lait de vache est riche en calcium mais peu assimilable : il y a trop de calcium et pas assez de vitamine D en proportion pour le fixer, donc il se dépose anarchiquement dans les articulations. Les pays où il y a le plus grand nombre de fractures de la hanche donc d’ostéoporose (USA, Nouvelle-Zélande, Suède…) sont les plus grands consommateurs de laitages au monde !

Simple coïncidence ou fait réel ?

Les laitages sont acides et acidifiants et entraînent une fuite minérale osseuse pour compenser cette acidité. De plus, leur forte concentration en protéines participe également à la déminéralisation. A partir de 90g de protéine par jour, le stock calcique ne peut se maintenir.

Lien entre lait de vache et cancer du sein/ pathologies hormono-dépendantes. Dans l’ouvrage du Dr Raphael Nogier «Le lait qui menace les femmes», on découvre grâce à une étude mondiale élaborée avec l’OMS, une étroite corrélation entre le taux de cancer du sein et la consommation laitière des femmes. Les problèmes de mastoses, fibromes, kystes chez la femme et d’adénomes prostatiques chez l’homme sont aussi en relation avec la consommation régulière de produits laitiers. 

Lien entre le lait de vache et les pathologies auto-immunes.

Il semblerait y avoir une ressemblance spatiale entre les protéines de lait et les protéines constituant le pancréas. Quand on ingère du lait, des anticorps pourraient être synthétisés pour lutter contre les protéines du lait et se retourner aussi contre les cellules endocrines du pancréas et déclencher, indirectement, un diabète insulinodépendant.

Les laits vendus dans le commerce Le lait est un milieu de culture idéal pour les bactéries. Les industriels évitent donc leur prolifération par des procédés qui dénaturent le lait. Ces bactéries sont pourtant, dans une certaine mesure, bénéfiques pour la flore intestinale. 

- Pasteurisation (82°C). Le lait caille difficilement, sa texture et son goût sont différents du lait cru, la formule chimique est différente, la plupart des vitamines et ferments sont détruits... Les bénéfices vantés sont donc illusoires !

- UHT (Ultra Haute Température, 150°C). Il devient insipide, fluide, les protéines sont modifiées par la chaleur et deviennent indigestes. Elles encrassent et créent des foyers inflammatoires dans les intestins et les voies lymphatiques. Sa qualité nutritionnelle est donc quasi-nulle. 

Alternatives au lait de vache

Le calcium n’est pas exclusivement présent dans le lait de vache. Certaines alternatives existent pour recevoir un apport suffisant d’un gramme par jour en moyenne. 

- Laitages animaux (jument, brebis, chèvre). Ils encrassent moins et sont plus digestes. Le lait de jument est le plus proche du lait maternel et c’est un alicament intéressant dans de nombreux troubles cutanés, digestifs, immunitaires.

- Laitages végétaux : amande, châtaigne ... 

- Les oléagineux (sésame, amande, graines de courge...), algues, sardines, cartilages de raie, moules, poissons, orge, légumes verts, fruits secs, légumes secs, œufs ... sont autant de sources de calcium alimentaire.

Fixer le calcium

L’exercice physique augmente l’assimilation et la calcification osseuse, par les pressions et les tractions sur les structures osseuses et ligamentaires. Le soleil - sans excès - et l’huile de foie de morue, grâce à la vitamine D, fixent aussi le calcium. La réduction des aliments acides et acidifiants et des protéines animales excès peut aussi être bénéfique.

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