Après l’Afrique du sud, c’est au tour de l’Algérie par la voie de son président par intérim d’inviter les pays du Mouvement des non-alignés à continuer d’appuyer le Polisario.
«Le soutien aux causes justes et les efforts historiques du MNA aux côtés des peuples en lutte pour leur indépendance et leur liberté, tout au long des décennies passées, forcent le respect et la reconnaissance pour la position constante et de principe du Mouvement, en faveur du droit du peuple sahraoui frère à l'autodétermination», indique Abdelkader Bensalah dans son discours devant les participants au conclave de Bakou.
«Une position que l’Algérie appelle à maintenir en cette conjoncture (…) En tant que pays voisin et en sa qualité d’observateur officiel dans le cadre du processus de règlement onusien, l’Algérie réitère son appel au Secrétaire général de l'ONU à accélérer la relance de la nouvelle dynamique qu'il avait impulsée». Le chef de l'Etat par intérim fait référence aux deux tables rondes de Genève, en décembre 2018 et mars 2019, initiées par Horst Köhler.
Cette position de Bensaleh vient en appui de celle exprimée le 23 octobre par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim en réaction aux propos d’Amar Saadani défendant la marocanité du Sahara.
A ces deux manifestations de la part de hauts représentants du pouvoir en Algérie s’ajoutent en effet le discours prononcé par son ambassadeur à l'ONU, Soufiane Mimouni, devant la quatrième commission de l'ONU à New York. Celui-ci a réitéré que le conflit du Sahara occidental est «une question de décolonisation inachevée».