Le nouveau magazine français Just Men a été interdit à la vente au Maroc le 23 décembre dernier. Et pour cause, le caractère érotique du contenu, avec en couverture Julie Ricci, ancienne candidate de Secret Story pratiquement dénudée.
Il faut respecter la loi
La censure a été prononcée par l’ancien ministre de la Communication, Khalid Naciri, justifiant sa décision par la présence dans le magazine de plus de 20 photos à «connotation sexuelle». Alors qu’au Maroc, les photos érotiques sont interdites pas la loi. Avis partagé par l’actuel ministre, M. Mustapha El Khalfi. «Il faut respecter la loi», a-t-il déclaré à Yabiladi. «Ces photos portent atteinte à la moralité. Nous avons des mineurs dans notre société», poursuit-il. Et ça ne s’arrête pas là. Si plusieurs médias ont beaucoup plus mis en avant la page de couverture, M. El Khalfi indique que la décision a été prise en jugeant le magazine dans son ensemble. «En plus il y a à l’intérieur une publicité sexuelle», affirme le ministre.
Le rédacteur en chef étonné, suscite les réactions des internautes
Jeremstar, rédacteur en chef de Just Men dit «ne pas comprendre» la réaction du gouvernement marocain. Il est étonné de voir son magazine interdit à la vente et déclare qu’il aurait pu faire pire.
Les propos tenus par le Jeremstar et rapportés par Gossip.fr a suscité de vives réactions auprès des internautes qui se réjouissent de la décision marocaine.
D’autres magazines à censurer ?
Dans les kiosques des métropoles marocaines, il n’y a pas que des magazines sur la déco ou la famille. Il y’en a d’autres dont les éditions offrent généralement un éventail d’images peu recommandables de stars. A titre d’exemple, le dernier numéro de Public actuellement en kiosque à Casablanca affiche en couverture Miley Cirus avec la poitrine à découvert. Oops affiche Katy Perry en deux pièces. Closer quant à lui, affiche Jessi Sow en lingerie fine, montrant son postérieur au public, pour ne citer que ceux-là.
Sachant que ces magazines sont destinés à un public jeune et qu’en général les mineurs s’y intéressent encore plus, ne faudrait-il pas prendre des mesures supplémentaires ? Que dire des affiches publicitaires des marques de lingerie féminine dans les rues de Casablanca comme c’est le cas dans le quartier du Mâarif ?