Menu

Archive

Histoire : Quand Hassan II disait oui au référendum d'autodétermination au Sahara

En 1981, le roi Hassan II se rend dans la capitale kényane, Nairobi, pour prendre part au sommet de l'OUA et déclarer que le Maroc accepte l’option d’un référendum d’autodétermination au Sahara. Le 12 novembre 1984, l'organisation continentale acceptera la «RASD» comme membre, contraignant le Maroc à claquer la porte et s’opposer à tout rôle africain dans le règlement de ce conflit.

Publié
Le roi Hassan II. / Ph. DR
Temps de lecture: 4'

Dans les années 70, les diplomaties libyenne et algérienne étaient très actives sur le continent africain. En janvier 1976, le Comité de la libération de l'OUA réuni à Maputo (Mozambique) recommande la reconnaissance du Front Polisario en tant que «mouvement de libération africaine». Un mois plus tard, le mouvement séparatiste s'autoproclame «RASD».

Lors de la conférence de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) tenue le 17 juillet 1978 dans la capitale soudanaise Khartoum, les dirigeants des pays participants appelaient à la cessation des hostilités au Sahara, en recommandant la nécessité de rechercher une solution politique au conflit à la lumière des résolutions de l'OUA et conformément à la Charte des Nations unies.

Le sommet s’achève avec la création d'un groupe de cinq présidents africains, comprenant les présidents soudanais, guinéen, malien, nigérian et tanzanien, chargés d'étudier les données du conflit du Sahara occidental en vue de présenter des propositions et des recommandations précises au prochain sommet africain.

Lors du sommet de Monrovia (Libéria) en 1979, l’OUA recommande que «le peuple du Sahara occidental exerce son droit à l'autodétermination par le biais d'un référendum libre et public». Un an plus tard, le sommet organisé en Sierra Leone à Freetown soulignera même la nécessité d’accélérer l’organisation de ce référendum.

Le Maroc se retrouve ainsi dans une situation très difficile, de nombreux pays africains étant aux côtés de l'Algérie et de la Libye. Mais le roi Hassan II surprend tout le monde en annonçant que le royaume accepte de recourir à un référendum au Sahara et ce, malgré le niet farouche de l'opposition marocaine et en particulier celui de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).

Hassan II dit oui au référendum devant l'OUA

Le 26 juin 1981, Hassan II se rend ainsi dans la capitale kényane Nairobi et déclare aux dirigeants de l’OUA vouloir «sauver [le] groupe africain de tout ce qui le menacerait d’explosion et de perturbation». «Nous avons décidé de tenir compte du processus d’un référendum et dont les conditions d’application tiennent compte des objectifs des récentes recommandations du Comité spécial», déclare-t-il.

Le Sommet de l’organisation panafricaine saluera cet engagement officiel et décide de «créer un comité exécutif composé de la Guinée, du Kenya, du Mali, du Nigéria, de la Sierra Leone, du Soudan et de la Tanzanie» afin de «coordonner avec les parties concernées et mettre en œuvre des recommandations du Comité ad hoc». Elle exhorte aussi les «parties au conflit à cesser immédiatement le feu».

Le roi Hassan II. / Ph. DRLe roi Hassan II. / Ph. DR

A l’époque, le Maroc estimait alors qu'il était du devoir des Nations unies de contribuer à l'organisation du référendum. Dans une lettre adressée au président kenyan, Daniel Arap Moi, en tant que président de l’OUA, Hassan II déclare qu’il «n’épargnera aucun effort pour faciliter, dans le cadre de la souveraineté marocaine, le retour de la paix au Sahara occidental».

Lors de son intervention devant le Comité de suivi africain le 24 août 1981, le monarque précise que «le Maroc n'est pas seulement prêt mais, plus que cela, il souhaite que ses frères africains soient à ses côtés pour veiller à ce que tous les processus de ce référendum soient complets».

En réponse aux questions des membres du comité de suivi, Hassan II répond que le Maroc est «prêt à accepter le cessez-le-feu». Mais concernant sa position pour engager des négociations directes avec le Front Polisario, le roi du Maroc exprime son désaccord. «Le Maroc pense que les négociations ne se font qu’entre pays reconnus mondialement et capables de respecter ses engagements et sur lesquels des sanctions peuvent être appliquées en cas de non-respect de ces engagements», déclare-t-il.

Au lieu de cela, Hassan II propose des négociations avec l'Algérie et la Mauritanie en tant que parties au conflit et Etats reconnus. Le monarque souligne aussi qu’il ne voit aucune objection à la présence d'une force de maintien de la paix au Sahara, «s'il apparaît clairement que cela est nécessaire». Mais il exprime aussi son rejet absolu de l'instauration d'une administration intérimaire des Nations unies au Sahara.

Après avoir entendu toutes les parties, le Comité exécutif de l'OUA décide de tenir «un référendum libre au Sahara occidental et un cessez-le-feu». Cet organisme estimera que «tous les Sahraouis recensés par l’Espagne en 1974 et ayant atteint l'âge de 18 ans» peuvent voter et que l’opération doit leur offrir deux options : l’indépendance ou l’intégration au Maroc».

Hassan II dit non à certaines conditions du référendum

Mais le 25 septembre 1981, Mohamed Boucetta, ministre d'État aux Affaires étrangères, remettra une lettre au président kényan et président de l'Organisation de l'unité africaine, dans laquelle le roi Hassan II exprime des réserves sur certaines décisions du Comité exécutif de l'OUA, notamment en ce qui concerne ceux qui ont le droit de voter et les options à soumettre aux électeurs.

Hassan II demande notamment que le libellé de la question à poser aux participants au vote «soit rédigé conformément aux dispositions royales islamiques, notamment en vue de l'intégration au Maroc, le libellé de la question ne pouvant ignorer le concept fondamental d'allégeance».

Lors de sa réunion des 7 et 8 février 1982, le Comité africain de suivi décide de mettre en place une administration intérimaire chargée d'organiser un référendum juste et impartial.

Le roi Hassan II. / Ph. DRLe roi Hassan II. / Ph. DR

Cependant, le 8 février, le Maroc réitère devant le Comité de suivi à Nairobi le refus du ministre des Affaires étrangères de mettre en place une administration provisoire sur le territoire. Le même mois, lors de la 38e session du Conseil des ministres africains des Affaires étrangères à Addis-Abeba (Éthiopie), la candidature de la «RASD» comme membre à part entière de l’OUA est approuvée par 26 États membres.

Le sommet de l'OUA qui devait se tenir dans la capitale libyenne Tripoli, auquel le Polisario devait participer pour la première fois, est boycotté par certains Etats, ce qui provoquera son annulation.

Un sommet plus tard, soit le 12 novembre 1984 à Addis-Abeba, la présence du Polisario et son chef, Mohamed Abdelaziz, poussera le Maroc à se retirer de l’OUA. Et avant de claquer la porte, le chef de la délégation marocaine Ahmed Reda Guedira lira le discours royal adressé au sommet.

«Nous n'avons plus qu’à vous souhaiter bonne chance avec votre nouveau partenaire, qui devra essentiellement combler le vide laissé par le Maroc en termes d'authenticité, de crédibilité et de respect, en Afrique et dans le monde», déclare le souverain.

Le Maroc s’opposera ensuite à tout rôle de l’organisation continentale dans la recherche d’un règlement à la question du Sahara. Quatre ans plus tard, le Maroc et le Polisario acceptent le plan de paix proposé par le secrétaire général des Nations unies.

gustavo321
Date : le 27 août 2024 à 17h03
''Cependant, la Cour a également précisé que ces liens n'étaient pas suffisants pour établir une souveraineté territoriale du Maroc ou de la Mauritanie sur le Sahara occidental.'' La Cour a cependant reconnu les liens d'allégeance existant depuis des siècles entre les sultans du Maroc et les tribus et populations des provinces sahariennes. De cela tu ne pipes mot. Par ailleurs tu évoques la Mauritanie, qui est un territoire créé, a l'image de l'Algérie, par le colon français au milieu du 20eme siècle, et qui n'a jamais existé auparavant en tant qu'Etat, les territoires que recouvrent cet État aujourd'hui ayant toujours été et depuis des siècles, administrés par les dynasties marocaines successives, a l'instar de ceux correspondant à ce qu'aujourd'hui on appelle ''Sahara occidental'' et qui ne sont jamais sortis du giron des différentes dynasties marocaines depuis près d'un millénaire. Donne moi, Ramsès, une seule preuve, un seul indice, démontrant l'existence, tout au long de ce dernier millénaire, de l'existence d'un ''Etat'', d'une Nation, ou d'un ''peuple sahraoui'' organisé politiquement en nation, frappant monnaie et disposant de liens diplomatiques ou politiques quelconques avec d'autres États et puissances du monde ? ... Tu ne pourra pas le faire, car de telles preuves et indices n'existent pas, n'ont jamais existé, et il n'appartient ni a ta junte, ni à une soit-disante organisation, toute internationale ou onusienne qu'elle soit, de venir déconstruire et enterrer l'histoire, ses archives, ses vestiges et ses vérités. Pauvre, pauvre Ramsès! On ressent de loin ta souffrance et celle de ta tribu de trolls de l'armée de ChlingueRiha. Que dis-je, on entend de loin cette souffrance, nourrie par cette haine plantée et cultivée par Boukharrouba et ses successeurs à la tête de la junte militaire illégitime et prédatrice qui saigne le pauvre peuple algérien depuis des décennies. Une haine née, en réalité, du regard envieux jeté par les minables et obséquieux caporaux sur les siècles d'histoire glorieuse et grandiose d'un royaume millénaire dont les faits d'armes et la contribution à la civilisation universelle sont et demeurent irremplaçables. Cette grandeur a suscité craintes, envie et convoitise chez ''l'élite'' de la jeune Algérie ''independante'' née du référendum organisé par le colon français, et a l'indépendance de laquelle le royaume contribua si activement. Pour se voir payer en retour par une des pires trahisons de l'histoire des états modernes, cette ''élite'' s'asseyant toute honte bue et sans vergogne sur les accords et promesses conclus avec le Maroc pour la restitution des vastes territoires du Sahara oriental spoliés par la France coloniale au Royaume pour agrandir son ''Département de l'Algerie francaise''. Car, n'est-ce pas, le problème, le vrai et seul problème a l'origine de tout ce conflit artificiel, c'est la volonté de maintenir ce statut quo qui vous arrange tellement, au pretexte d'un soit-disant et sacro-saint principe dit d' ''intangibilité des frontières héritées de la colonisation''! ... Quelle ironie de l'histoire! Quelle retournement des choses! La vaillante Algérie, fer de lance des lutte anticoloniales et des droits des peuples à s'auto-déterminer (sauf pour le pauvre peuple Kabyle, cela va de soi!), réduite a plaider avec hargne et enthousiasme en faveur d'un des concepts phares mis en place par les colonisateurs pour perpétuer et préserver un contrôle sur leurs anciennes colonies ... Ramsès, je te l'ai maintes fois proposé: va polluer de ta propagande les sites boukharroubiens dont l'essence même n'est que propagande et mensonges. Sur ce site tu n'a aucune chance de faire passer ta marchandise périmée et obsolète ... Bon vent ...
Citation
Eamses à écrit:
Vous mentez à vous-même et continuellement au point de croire à vos mensonges. Cependant, toutes les tergiversations par le Makhzen, tous l’argent payé par le Makhzen, tout le lobbying continue du Makhzen ne changera la Situation du Statut et de l’Histoire du Sahara occidental. Le Fait accompli et le fait de tenter de déplacer le problème vers l’Algérie n’arrangera rien à la réponse aux deux questions posées par l'Assemblée générale des Nations Unies à la CIJ concernant le statut juridique du territoire. 1. Le Sahara occidental (Río de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire n'appartenant à personne (terra nullius) ? 2. Quels étaient les liens juridiques entre ce territoire et le Royaume du Maroc et l'ensemble mauritanien ? Réponses de la CIJ: 1. Sur la première question : La CIJ a répondu que, au moment de la colonisation par l'Espagne, le Sahara occidental n'était pas un territoire « terra nullius ». En d'autres termes, la CIJ a conclu que, avant la colonisation espagnole, le Sahara occidental était habité par des populations qui avaient des structures sociales et politiques propres. Par conséquent, il ne s'agissait pas d'un territoire sans maître. 2. Sur la deuxième question : La CIJ a reconnu que le Maroc et la Mauritanie avaient des liens juridiques et historiques avec certaines tribus vivant dans le Sahara occidental. Cependant, la Cour a également précisé que ces liens n'étaient pas suffisants pour établir une souveraineté territoriale du Maroc ou de la Mauritanie sur le Sahara occidental. La seule chose que nous déplorons est que Boumediene n'avait pas joué un rôle actif et frontal pour arrêter cette mascarade à l'origine. La région et les peuples auraient gagnés beaucoup.
Eamses
Date : le 27 août 2024 à 06h55
Vous mentez à vous-même et continuellement au point de croire à vos mensonges. Cependant, toutes les tergiversations par le Makhzen, tous l’argent payé par le Makhzen, tout le lobbying continue du Makhzen ne changera la Situation du Statut et de l’Histoire du Sahara occidental. Le Fait accompli et le fait de tenter de déplacer le problème vers l’Algérie n’arrangera rien à la réponse aux deux questions posées par l'Assemblée générale des Nations Unies à la CIJ concernant le statut juridique du territoire. 1. Le Sahara occidental (Río de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire n'appartenant à personne (terra nullius) ? 2. Quels étaient les liens juridiques entre ce territoire et le Royaume du Maroc et l'ensemble mauritanien ? Réponses de la CIJ: 1. Sur la première question : La CIJ a répondu que, au moment de la colonisation par l'Espagne, le Sahara occidental n'était pas un territoire « terra nullius ». En d'autres termes, la CIJ a conclu que, avant la colonisation espagnole, le Sahara occidental était habité par des populations qui avaient des structures sociales et politiques propres. Par conséquent, il ne s'agissait pas d'un territoire sans maître. 2. Sur la deuxième question : La CIJ a reconnu que le Maroc et la Mauritanie avaient des liens juridiques et historiques avec certaines tribus vivant dans le Sahara occidental. Cependant, la Cour a également précisé que ces liens n'étaient pas suffisants pour établir une souveraineté territoriale du Maroc ou de la Mauritanie sur le Sahara occidental. La seule chose que nous déplorons est que Boumediene n'avait pas joué un rôle actif et frontal pour arrêter cette mascarade à l'origine. La région et les peuples auraient gagnés beaucoup.
Citation
gustavo321 à écrit:
Ramsès! Toi honnête? ... Tous tes ''points'' sur la soit-disante non-marocanité de ce Sahara que tu appelles ''occidental'' , servis en copier-coller harassants et maladroits sont faux et n'importe quel novice en geopolitique peut les réfuter en quelques phrases, quelques archives et documents historiques. Je ne m'y attarderais guère sachant que ton principal objectif ici n'est nullement la recherche de la vérité. Une seule question pour toi: Il t'arrives de te remettre en cause? De te regarder dans une glace? Ton assujettissement indigne et dégradant devant la propagande creuse de ton régime boukharroubien ne te pèse pas parfois, quand, seul dans l'intimité de ta chambre et au bord du sommeil, tu tentes de faire acte d'introspection ? ... Pour autant que cela puisse t'arriver parfois ? ...
HistoireH
Date : le 25 août 2024 à 19h03
39 États africains étaient favorables au retour du Maroc à l'UA sans conditions, malgré le refus catégorique et les réticences de l'Algérie et sa clique, le Roi du Maroc a été ovationné par la Conférence de l'UA : https://youtu.be/u04kSNgi0aM?si=uGlSyqrD5efzTmGG https://youtu.be/9MLfo2hrRTE?si=St-yDAV_ahQyLrH4
Citation
Eamses à écrit:
Le Maroc a quitté l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1984. Cette décision a été prise en réaction à l'admission de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en tant que membre à part entière de l'OUA. Le Maroc est revenu au sein de l'Union africaine (UA), qui a succédé à l'OUA, le 30 janvier 2017 (34 ans après) . Le roi M6 est revenu à la Maison en pleurnichant comme une vierge effarouchée qui fugué du domicile, Le Maroc a bien signé l'Acte constitutif de l'Union africaine, qui consiste en : Le résultat des courses ; deux options pas plus 1. Soit le Maroc adhère à l’UA en signant l’Acte Constitutif et donc implicitement reconnait le Sahara occidental ; 2. Soit le Maroc se joue de l’UA ce qui implique qu’il ne respecte pas l’UA et donc les pays Africains qui la compose ; L'Acte constitutif de l'Union africaine est le document fondateur qui établit les principes, objectifs, structures et fonctions de l'Union africaine (UA). Adopté le 11 juillet 2000 à Lomé, au Togo, il est entré en vigueur le 26 mai 2001. Cet acte est l'équivalent d'une constitution pour l'organisation, remplaçant l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et marquant un tournant vers une intégration plus poussée entre les pays africains. Voici les éléments clés de l'Acte constitutif : 1. Objectifs de l'Union africaine : • Promouvoir l'unité et la solidarité africaines : L'UA vise à renforcer les liens entre les États membres et à promouvoir une identité africaine commune. • Défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance des États membres : L'UA s'engage à protéger ses membres contre toute ingérence étrangère et à soutenir leur souveraineté. • Accélérer l'intégration politique et socio-économique : L'objectif est de créer des institutions continentales capables de gérer les défis communs et de favoriser le développement économique et social. • Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité : L'UA met l'accent sur la prévention des conflits et la résolution pacifique des différends. • Protéger les droits de l'homme : L'Acte consacre l'engagement de l'UA à promouvoir et protéger les droits de l'homme et les principes démocratiques. • Encourager la coopération internationale : L'UA cherche à établir des partenariats avec d'autres organisations internationales pour promouvoir les intérêts de l'Afrique. 2. Principes fondamentaux : • Souveraineté et égalité des États membres : Tous les États membres sont égaux et souverains au sein de l'UA. • Respect des frontières héritées de la colonisation : Pour éviter des conflits frontaliers, l'UA maintient le principe de l'intangibilité des frontières héritées de la période coloniale. • Intervention dans les cas de crimes graves : L'UA se réserve le droit d'intervenir dans un État membre en cas de crimes graves, tels que le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. • Promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance : L'UA s'engage à promouvoir la démocratie, l'État de droit et la bonne gouvernance dans ses États membres. 3. Institutions principales : • Assemblée de l'Union : Organe suprême composé des chefs d'État et de gouvernement des États membres, elle prend les décisions stratégiques pour l'UA. • Commission de l'Union africaine : Organe exécutif qui met en œuvre les décisions de l'Assemblée et gère les affaires courantes de l'UA. • Parlement panafricain : Institution consultative qui vise à donner une voix aux citoyens africains et à renforcer la participation démocratique. • Conseil de paix et de sécurité : Organe chargé de la prévention, la gestion et la résolution des conflits sur le continent. 4. Adhésion et retrait : • Tout État africain peut adhérer à l'UA en acceptant les termes de l'Acte constitutif. • Les États membres peuvent se retirer de l'organisation, mais il existe des procédures spécifiques à suivre pour le faire.
gustavo321
Date : le 25 août 2024 à 17h49
Ramsès! Toi honnête? ... Tous tes ''points'' sur la soit-disante non-marocanité de ce Sahara que tu appelles ''occidental'' , servis en copier-coller harassants et maladroits sont faux et n'importe quel novice en geopolitique peut les réfuter en quelques phrases, quelques archives et documents historiques. Je ne m'y attarderais guère sachant que ton principal objectif ici n'est nullement la recherche de la vérité. Une seule question pour toi: Il t'arrives de te remettre en cause? De te regarder dans une glace? Ton assujettissement indigne et dégradant devant la propagande creuse de ton régime boukharroubien ne te pèse pas parfois, quand, seul dans l'intimité de ta chambre et au bord du sommeil, tu tentes de faire acte d'introspection ? ... Pour autant que cela puisse t'arriver parfois ? ...
Citation
Eamses à écrit:
Pourquoi la vérité te dérange autant ? Pour vous dites que c’est du copier-coller ? Soyez honnetes au moins avec vous mêmes.
Eamses
Date : le 25 août 2024 à 16h56
Pourquoi la vérité te dérange autant ? Pour vous dites que c’est du copier-coller ? Soyez honnetes au moins avec vous mêmes.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Je vais te dire. Tes copiés collés me rentrent par une oreille et sortent par l’autre. L’accès à l’Atlantique vous ne l’aurez pas malgré votre Polisario et vos 1000 MM$ investis. Les Sahraouis, les vrais vivent bien sur leur terre et vos mercenaires vous allez vous les pays de gré ou de force. Ton Boukharrouba peut se remuer dans sa tombe, son souhait est tombé à l’eau (de l’Atlantique). Salut, pas la peine d’un millionième copié collé.
AL MASSIRA
Date : le 25 août 2024 à 16h16
Je vais te dire. Tes copiés collés me rentrent par une oreille et sortent par l’autre. L’accès à l’Atlantique vous ne l’aurez pas malgré votre Polisario et vos 1000 MM$ investis. Les Sahraouis, les vrais vivent bien sur leur terre et vos mercenaires vous allez vous les pays de gré ou de force. Ton Boukharrouba peut se remuer dans sa tombe, son souhait est tombé à l’eau (de l’Atlantique). Salut, pas la peine d’un millionième copié collé.
Citation
Eamses à écrit:
Monsieur Al-Massira, Nous comprenons que votre défunt père a servi avec l'armée coloniale de H2 pour soutenir les intérêts de la Monarchie. Il est important de reconnaître trois points: 1. L'idée que le Sahara occidental est une terre marocaine fait partie d'une stratégie soigneusement élaborée, visant uniquement à protéger la Monarchie à une période où elle a été confrontée à deux tentatives de coup d'État, à deux grèves internes majeures (celle des étudiants et celle des ouvriers), et à la fin du régime de Franco. Si Franco était actif, H2 n’aurait jamais pris l’initiative de la marche dite verte. 2. Si l'Algérie avait souhaité jouer un rôle actif dans cette situation, le sort aurait été scellé avant les années 80. L'Algérie a toujours respecté la légalité internationale et s'est conformée aux résolutions des Nations Unies, qui ont constamment soutenu le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. 3. La Monarchie marocaine a toujours cherché à laisser cette situation s'enliser, dans l'intérêt de la monarchie elle-même, au détriment du bien-être du peuple. 4. Il n’en demeure pas moins vrai, que le roi du Maroc est revenu à l’UA en pleurnichant comme une vierge effarouchée qui avait fait une fugue, de plus il est entré comme membre de l’UA en signant et acceptant tous les membres de l’UA, c’à,d Le Sahara occidental (RASD), bien évidement après avoir été largué par la CEE et bien d’autres organisations y compris la CEDEAO.
Eamses
Date : le 25 août 2024 à 15h44
Le Maroc a quitté l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1984. Cette décision a été prise en réaction à l'admission de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en tant que membre à part entière de l'OUA. Le Maroc est revenu au sein de l'Union africaine (UA), qui a succédé à l'OUA, le 30 janvier 2017 (34 ans après) . Le roi M6 est revenu à la Maison en pleurnichant comme une vierge effarouchée qui fugué du domicile, Le Maroc a bien signé l'Acte constitutif de l'Union africaine, qui consiste en : Le résultat des courses ; deux options pas plus 1. Soit le Maroc adhère à l’UA en signant l’Acte Constitutif et donc implicitement reconnait le Sahara occidental ; 2. Soit le Maroc se joue de l’UA ce qui implique qu’il ne respecte pas l’UA et donc les pays Africains qui la compose ; L'Acte constitutif de l'Union africaine est le document fondateur qui établit les principes, objectifs, structures et fonctions de l'Union africaine (UA). Adopté le 11 juillet 2000 à Lomé, au Togo, il est entré en vigueur le 26 mai 2001. Cet acte est l'équivalent d'une constitution pour l'organisation, remplaçant l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) et marquant un tournant vers une intégration plus poussée entre les pays africains. Voici les éléments clés de l'Acte constitutif : 1. Objectifs de l'Union africaine : • Promouvoir l'unité et la solidarité africaines : L'UA vise à renforcer les liens entre les États membres et à promouvoir une identité africaine commune. • Défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance des États membres : L'UA s'engage à protéger ses membres contre toute ingérence étrangère et à soutenir leur souveraineté. • Accélérer l'intégration politique et socio-économique : L'objectif est de créer des institutions continentales capables de gérer les défis communs et de favoriser le développement économique et social. • Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité : L'UA met l'accent sur la prévention des conflits et la résolution pacifique des différends. • Protéger les droits de l'homme : L'Acte consacre l'engagement de l'UA à promouvoir et protéger les droits de l'homme et les principes démocratiques. • Encourager la coopération internationale : L'UA cherche à établir des partenariats avec d'autres organisations internationales pour promouvoir les intérêts de l'Afrique. 2. Principes fondamentaux : • Souveraineté et égalité des États membres : Tous les États membres sont égaux et souverains au sein de l'UA. • Respect des frontières héritées de la colonisation : Pour éviter des conflits frontaliers, l'UA maintient le principe de l'intangibilité des frontières héritées de la période coloniale. • Intervention dans les cas de crimes graves : L'UA se réserve le droit d'intervenir dans un État membre en cas de crimes graves, tels que le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. • Promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance : L'UA s'engage à promouvoir la démocratie, l'État de droit et la bonne gouvernance dans ses États membres. 3. Institutions principales : • Assemblée de l'Union : Organe suprême composé des chefs d'État et de gouvernement des États membres, elle prend les décisions stratégiques pour l'UA. • Commission de l'Union africaine : Organe exécutif qui met en œuvre les décisions de l'Assemblée et gère les affaires courantes de l'UA. • Parlement panafricain : Institution consultative qui vise à donner une voix aux citoyens africains et à renforcer la participation démocratique. • Conseil de paix et de sécurité : Organe chargé de la prévention, la gestion et la résolution des conflits sur le continent. 4. Adhésion et retrait : • Tout État africain peut adhérer à l'UA en acceptant les termes de l'Acte constitutif. • Les États membres peuvent se retirer de l'organisation, mais il existe des procédures spécifiques à suivre pour le faire.
Citation
Ornitho2 à écrit:
Hey, Aguelmim le "Mauritanien", Depuis le temps, vous n'avez toujours pas répondu à la question. Le pseudo Timlilite, n'avait malheureusement perduré que quelques jours sur le site. Il était censé être de quelle nationalité, lui ? Les vidéos sont là. Le Maroc est revenu à l'UA sous un tonnerre d'applaudissements. En accédant à la tribune, beaucoup de gens se sont naturellement levés en signe de respect, sauf un seul, resté cloué à son siège, mine renfrognée, dont il est facile de deviner la nationalité. Une scène comique. Ce même individu a déclaré par la suite en commentant la scène qu'on n'état pas au souk, au mépris de tous ces Africains qui aux s'étaient levés de leur siège. C'est aussi au passage le même individu qui a été pris en flagrant délit de trafic d'une traduction française d'un communiqué en Anglais de la commission de sécurité Africaine. Un peu comme vous même vous avez la facilité de trafiquer vos origines sous les différents pseudos.
Ornitho2
Date : le 25 août 2024 à 15h19
Hey, Aguelmim le "Mauritanien", Depuis le temps, vous n'avez toujours pas répondu à la question. Le pseudo Timlilite, n'avait malheureusement perduré que quelques jours sur le site. Il était censé être de quelle nationalité, lui ? Les vidéos sont là. Le Maroc est revenu à l'UA sous un tonnerre d'applaudissements. En accédant à la tribune, beaucoup de gens se sont naturellement levés en signe de respect, sauf un seul, resté cloué à son siège, mine renfrognée, dont il est facile de deviner la nationalité. Une scène comique. Ce même individu a déclaré par la suite en commentant la scène qu'on n'état pas au souk, au mépris de tous ces Africains qui aux s'étaient levés de leur siège. C'est aussi au passage le même individu qui a été pris en flagrant délit de trafic d'une traduction française d'un communiqué en Anglais de la commission de sécurité Africaine. Un peu comme vous même vous avez la facilité de trafiquer vos origines sous les différents pseudos.
Citation
Eamses à écrit:
Monsieur Al-Massira, Nous comprenons que votre défunt père a servi avec l'armée coloniale de H2 pour soutenir les intérêts de la Monarchie. Il est important de reconnaître trois points: 1. L'idée que le Sahara occidental est une terre marocaine fait partie d'une stratégie soigneusement élaborée, visant uniquement à protéger la Monarchie à une période où elle a été confrontée à deux tentatives de coup d'État, à deux grèves internes majeures (celle des étudiants et celle des ouvriers), et à la fin du régime de Franco. Si Franco était actif, H2 n’aurait jamais pris l’initiative de la marche dite verte. 2. Si l'Algérie avait souhaité jouer un rôle actif dans cette situation, le sort aurait été scellé avant les années 80. L'Algérie a toujours respecté la légalité internationale et s'est conformée aux résolutions des Nations Unies, qui ont constamment soutenu le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. 3. La Monarchie marocaine a toujours cherché à laisser cette situation s'enliser, dans l'intérêt de la monarchie elle-même, au détriment du bien-être du peuple. 4. Il n’en demeure pas moins vrai, que le roi du Maroc est revenu à l’UA en pleurnichant comme une vierge effarouchée qui avait fait une fugue, de plus il est entré comme membre de l’UA en signant et acceptant tous les membres de l’UA, c’à,d Le Sahara occidental (RASD), bien évidement après avoir été largué par la CEE et bien d’autres organisations y compris la CEDEAO.
Eamses
Date : le 25 août 2024 à 14h48
Monsieur Al-Massira, Nous comprenons que votre défunt père a servi avec l'armée coloniale de H2 pour soutenir les intérêts de la Monarchie. Il est important de reconnaître trois points: 1. L'idée que le Sahara occidental est une terre marocaine fait partie d'une stratégie soigneusement élaborée, visant uniquement à protéger la Monarchie à une période où elle a été confrontée à deux tentatives de coup d'État, à deux grèves internes majeures (celle des étudiants et celle des ouvriers), et à la fin du régime de Franco. Si Franco était actif, H2 n’aurait jamais pris l’initiative de la marche dite verte. 2. Si l'Algérie avait souhaité jouer un rôle actif dans cette situation, le sort aurait été scellé avant les années 80. L'Algérie a toujours respecté la légalité internationale et s'est conformée aux résolutions des Nations Unies, qui ont constamment soutenu le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. 3. La Monarchie marocaine a toujours cherché à laisser cette situation s'enliser, dans l'intérêt de la monarchie elle-même, au détriment du bien-être du peuple. 4. Il n’en demeure pas moins vrai, que le roi du Maroc est revenu à l’UA en pleurnichant comme une vierge effarouchée qui avait fait une fugue, de plus il est entré comme membre de l’UA en signant et acceptant tous les membres de l’UA, c’à,d Le Sahara occidental (RASD), bien évidement après avoir été largué par la CEE et bien d’autres organisations y compris la CEDEAO.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Je me rappelle de toute cette époque comme si c’était hier. J’ai deux choses à dire: - le génie de Hassan 2 et son action a un moment où on était en très grosse difficulté. Grosse crise économique avec une sécheresse sévère et une dépense militaire au dessus de notre capacité. Un difficulté militaire aussi ou le manque de ressources nous imposait de nous battre avec un armement léger d’un autre temps. J’en sais quelque chose car feu mon père se battait dans les tranchées en face d’un Polisario armé par des pétrodollars d’un pétrole au sommet de son cours et par les pays de l’Europe communiste. Hassan 2 est bien le père de Mohamed 6, grand héritier d’un grand Roi. - L’Afrique. La corruption des dirigeants avec les pétrodollars avaient reconnu un état fantoche si l’on sait une miette sur l’Histoire du Maghreb. Cette anomalie africaine dans le Monde connaîtra son summum avec Edem Kodjo qui fait accepter le Polisario au sein de l’OUA dans l’illégalité totale. Ne peuvent faire partie des organisations régionales que les pays d’abord reconnus par l’ONU. Ce n’est pas moi qui le dis mais la charte de l’ONU.
AL MASSIRA
Date : le 25 août 2024 à 10h15
Je pense que c’est une excellente idée.
Citation
HistoireH à écrit:
Après ce qui s'est passé au Japon avec la complicité de l'UA, je pense que le Maroc a besoin de lancer une initiative de la création d’une nouvelle organisation en Afrique qui inclut tous les pays africains qui ne reconnaissent pas la république polisarienne, une organisation plus crédible et en phase avec l’évolution du monde d'aujourd'hui et on laissera l'UA à l'Algérie, l'Afrique du Sud et leur clique pour qu'ils pratiquent leur sport préféré avec leur chouchou polisarien.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com