L’entrée en Espagne des migrants en situation irrégulière par voie maritime, du 1er janvier au 30 juin, a diminué de 30% par rapport à la même période en 2018, d’après les données du programme «Missing Migrants Project» de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), relayées par le journal La Vanguardia.
En revanche, ces mêmes données révèlent que le pourcentage de décès en Méditerranée occidentale par rapport au nombre total de tentatives d’entrées est passé de 1,1% en 2018 à 1,4% depuis le début de l’année.
Ce ratio dépasse celui de la Méditerranée orientale, qui est de 0,2%, bien qu’il soit très éloigné des données de la zone centrale de cette mer, où 6,2% du total de ceux qui l’ont empruntée sont décédés au cours de la traversée.
Une baisse de l’immigration clandestine qui rassure le gouvernement espagnol, lequel souligne que le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a misé depuis son arrivée sur une coopération avec les pays d’origine et de transit de l’immigration. En un peu moins d’un an, le ministre s’est rendu au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, en Guinée Conakry, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Cette visite dans ces quatre derniers pays d’Afrique subsaharienne a été la première effectuée par un ministre de l’Intérieur espagnol.