Imane Fadil serait morte de causes naturelles, probablement à cause d'une maladie violente et foudroyante qui l'a consumée en un peu plus d'un mois de souffrances atroces. L’analyse a conduit à envisager un néoplasme, qui aurait pu attaquer la moelle osseuse de l’ex-mannequin. Une maladie qui n'avait pas été identifiée lors de l'hospitalisation. C’est ce que rapporte vendredi le média italien Corriere della Sera.
Près de cinq mois après le décès de l’ex-mannequin d’origine marocaine, l’une des témoins du procès de Ruby contre Silvio Berlusconi, les premiers résultats de la longue autopsie excluent l'hypothèse d'un empoisonnement, poursuit-il.
Le travail des experts nommés par les procureurs Luca Gaglio et Antonia Pavan, qui a débuté le 16 mars, devrait s'achever la semaine prochaine avec le dépôt des conclusions finales. Ils devront clarifier les causes du décès de la Marocaine, survenu le 1er mars dernier à la clinique Humanitas de Rozzano, après près d'un mois d'hospitalisation au cours duquel elle a été soumise à d'innombrables tests qui n'ont pas permis de poser un diagnostic précis.
Le procureur général de Milan avait ouvert une enquête contre X pour empoisonnement, induit ou accidentel, mais les tests toxicologiques effectués peu de temps avant la mort par le centre antipoison de Pavie n’avait pas permis de trancher. La thèse de l'homicide volontaire devrait désormais être écarté.
L'annonce d'un décès dû à des causes naturelles «ne surprend pas l'avocat des proches d'Imane Fadil, Mirko Mazzali», selon le média. Il reste cependant à éclaircir le mystère de la présence de certains métaux lourds dans les résidus d'échantillons de sang et d'urine.