Mercredi 29 mai, la ville de Laâyoune a été secouée par un drame suite à la découverte, par les autorités de la ville, du corps d’un octogénaire qui était porté disparu depuis quatre jours.
Tout commence lorsque cet homme, originaire de la tribu des Assouiba, quitte Laâyoune à bord de son véhicule pour déposer des proches. Sur le chemin du retour, «des membres d’une bande criminelle l’arrêtent, l’obligent à descendre de sa voiture et le tuent», rapporte Le 360, citant des sources proches du dossier. Le corps de Lahcen Zerouali est alors abandonné dans une région déserte et la voiture amenée à un entrepôt, repeinte et ses plaques d’immatriculation changées.
La famille de la victime, après la disparition de l’octogénaire alerte les autorités. Celles-ci parviennent à arrêter les coupables présumés qui conduisent à leur tour la police au lieu du crime. «L’affaire a suscité la colère et l’indignation parmi les habitants des provinces du sud, qui ont exprimé leur condamnation de ce crime odieux, en insistant sur leur solidarité totale avec la famille de la victime», conclut le média.
Et c’est sur cette colère que le Front Polisario, à l’affut de ce genre d’information, a souhaité capitaliser. Depuis jeudi, certains de ses relais médiatiques, comme Radio Maizirat et Futuro Sahara reprennent l’information. Les deux médias insistent cependant sur certains détails, comme les «marques visibles de torture que porte le corps de la victime», le fait que le corps aurait été retrouvé dans un «puits» ou encore que la victime aurait passé ses derniers moment «ligotée».
Aucun des médias pro-Polisario ne soulignent toutefois que les auteurs présumés de ce drame ont été arrêtés ou qu’il s’agit d’une bande criminelle.