Après un incendie qui s’est déclenché dans une mosquée californienne dimanche, la police a annoncé cette semaine qu'elle enquête sur la possibilité d’un acte criminel et de haine, a rapporté le média britannique The Guardian. La police a déclaré avoir trouvé de nouveaux graffitis près de la mosquée, faisant référence aux attaques terroristes de Christchurch.
Les pompiers ont été informés dimanche soir après qu'un «incendie ait noirci un mur extérieur» du Centre islamique d'Escondido, à San Diego, ont rapporté les médias locaux. Personne n'a été blessée dans l'incendie, mais la prière du matin dans la mosquée a été annulée, ont ajouté les mêmes sources.
Les tags n'avaient toutefois pas été révélés par la police, selon laquelle un «accélérateur chimique» avait été utilisé dans cet incendie.
S'adressant au média local The Tribute, le porte-parole de la communauté islamique à Escondido, Yusef Miller a confié que «tout le monde est à bout». «Quand ils ont établi un lien avec la Nouvelle-Zélande, cela nous a effrayé à l'idée que quelque chose de dramatique puisse se produire», a-t-il ajouté.
Pour rappel, 50 personnes ont été tuées et 50 autres blessées lorsqu'un terroriste australien a ouvert le feu sur des fidèles musulmans dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. L’homme, suprémaciste blanc autoproclamé, avait publié un manifeste raciste et islamophobe sur les médias sociaux tentant de justifier son acte terroriste.