Mardi, la section marocaine d’Amnesty annonçait que les autorités ont refusé l’entrée de deux chercheurs d’Amnesty international qui voulaient réaliser une enquête sur les droits de l’Homme.
Hier, l’exécutif El Othmani a justifié la mesure. «L’entrée et le séjour des étrangers est régi par une loi du pays. Elle doit être respectée», a expliqué le ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi lors d’un point de presse.
Cet épisode n’est pas sans rappeler les tensions entre l’ONG et le royaume de juin 2015, marquées par l’expulsion de deux experts d’Amnesty International, chargés de mener des investigations sur les conditions de vie des migrants subsahariens au Maroc.
Il a fallu une rencontre à Londres, en janvier 2016, entre l’ancien ministre de la Justice, Mustapha Ramid, et le secrétaire général d’Amnesty International pour que le «malentendu» soit dissipé.