Alors que le Maroc a installé des fils de fer barbelés ces dernières semaines dans une zone surveillée par son armée, et où les principales entrées irrégulières de migrants à Ceuta ont eu lieu l’été dernier, le ministère espagnol de l’Intérieur nie toute tentative d’éviter les passages clandestins de migrants.
Des sources intérieures consultées par le journal El Diario font valoir que les barbelés installés par les autorités marocaines ne font pas partie d’une «clôture entre l’Espagne et le Maroc» et «n’ont rien à voir avec la frontière».
Samedi 19 janvier, des médias locaux ont indiqué que les autorités marocaines construisent actuellement une nouvelle clôture munie de barbelés près de Ceuta. Le ministère espagnol de l’Intérieur a précisé qu’elle a été installée pour cerner les postes de sécurité marocains situés le long de la frontière avec Ceuta. «C’est une clôture pour protéger ces poste-frontières», ont expliqué des sources du ministère, après avoir consulté l’ambassade d’Espagne à Rabat et le gouvernement marocain.
Cette nouvelle clôture accompagne l’installation d’une caserne militaire à proximité. Entre cette nouvelle installation et le périmètre frontalier opèrent les gendarmes, qui surveillent les tentatives d’entrée des migrants. Selon l’exécutif espagnol, ces nouvelles clôtures n’ont rien à voir avec le périmètre, justifiant qu’elles «ne font que contourner le poste-frontière lui-même».