Sur le site d’Amazon, la mise en vente de certains articles a créé un tollé au sein des utilisateurs musulmans, qui ont relevé la présence de versets coraniques et d’invocations divines. Plusieurs internautes ont ainsi exigé le retrait desdits produits, avant une réaction officielle du Conseil sur les relations américano-islamiques qui a fustigé la mise à disposition de telles ventes.
Selon le New York Post, les articles concernés sont des accessoires de bain contenant des inscriptions religieuses en arabe, des noms divins, ainsi que celui du prophète Mohammed. Sur les réseaux sociaux, des internautes ont ainsi multiplié les publications fustigeant la démarche d’Amazon et appelant l’entreprise à prendre des décisions.
Guys I need your help.
— Brumblle بَرَمّبْل - حافظكا (@Mo_haf) January 4, 2019
A seller in Amazon is selling shower curtains with Allah, Prophet Mohammed and other wording on it.
I've reported the product to Amazon but no action was taken.
Plz help report and RT this so it will removed.https://t.co/bSfm2oyIiq pic.twitter.com/hsdU7OZ3K5
Dans un communiqué publié sur son site officiel, le Conseil sur les relations américano-islamiques a affirmé de son côté avoir demandé à Amazon de «retirer les éponges de douches et les tapis de bain portant des inscriptions religieuses sacrées en arabe».
La même source ajoute que l’institution a «reçu plusieurs plaintes dans ce sens». Porte-parole du Conseil, Ibrahim Hooper a déclaré au New York Post que l’entreprise basée à Seattle avait assuré avoir retiré lesdits articles, affirmant ne pas être l’auteure de la vente. Celle-ci aurait été initiée par des vendeurs indépendants.
Amazon finit par retirer les produits incriminés
De son côté, le porte-parole d’Amazon a souligné auprès de la CNN que les vendeurs étaient «tenus de suivre les instructions et le règlement du site, au risque de subir une sanction accompagnée du retrait de leurs ventes». Ce cas n’est pas le premier du genre, puisqu’en 2016, l’entreprise s’est confrontée à une situation similaire qui a interpellé le Conseil sur les relations américano-islamique.
Cette année-là, Amazon au Royaume-Uni avait mis en ligne des paillassons à porte et à niche de chien, portant l’inscription «Allah» en arabe, ce qui avait provoqué la colère de musulmans. En 1997, le Conseil avait également saisi une autre entreprise, Nike, pour l’appeler à retirer des baskets incluant des calligraphies similaires au mot «Allah». La chaîne de vêtement et d’accessoires de sport avait alors annulé sa vente et présenté des excuses à ses clients musulmans.