Au moins 769 migrants ont perdu la vie ou ont disparu en mer Méditerranée en 2018 alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles, indique l’agence EFE.
Cette année, presque 57 000 personnes sont parvenues à rejoindre l’Espagne après avoir traversée la mer, d’après les données compilées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) jusqu’au 28 décembre.
La route migratoire méditerranéenne vers l’Espagne a été la plus active cette année, représentant plus de la moitié de toutes les entrées irrégulières à travers les frontières en Europe, d’après l’agence Frontex.
Le Maroc est la nationalité la plus représentée, devant la Guinée et le Mali. Au 23 décembre 2018, 21% des entrées clandestines ont été effectuées par des Marocains, contre 20,8% pour les Guinéens et 16,1% pour les Maliens.
Le nombre de migrants empruntant les routes de la Méditerranée orientale et de la Méditerranée centrale a diminué, bien que le nombre total de migrants repérés dans la région orientale au cours des onze premiers mois de l’année ait augmenté de 30% en raison d’une hausse du nombre de traversées des frontières terrestres, selon l’agence Frontex.
Selon les données de l’agence Frontex, le nombre de passages irréguliers aux frontières de l’Union européenne a diminué de 30% par rapport à l’année dernière. La baisse du nombre d’arrivées est principalement due à la baisse de la pression migratoire dans la Méditerranée centrale.
Dans l’attente des données définitives à la fin de l’année, 2018 s’inscrit d’ores et déjà comme l’année ayant connu les franchissements de frontière les moins irréguliers depuis 2014.