Au terme de la «table ronde» de Genève, le mouvement de Brahim Ghali invite dans un communiqué la «communauté internationale à contribuer positivement dans la consolidation des opportunités de parvenir à une solution négociée entre le Polisario et le Maroc». Dans une réponse indirecte à la Déclaration de Genève qui ne mentionne pas le Front comme «le représentant des sahraouis», le texte relayé par l’agence SPS insiste sur le fait que la délégation conduite par Khatri Addouh ait parlé «au nom du peuple sahraoui».
Le Polisario a réitéré son engagement dans le processus de négociations menées sous l’égide des Nations unies «sans condition préalable et de bonne volonté». Par ailleur, le Front dit saluer «le soutien des Etats-Unis à l’opération de l’ONU» et «les interventions» de ses «partenaires au sein de l’Union africaine». Et d’insister que «la solution négociée est vitale pour l’avenir du Sahara occidental et l’ensemble de la région maghrébine».
Le mouvement s’est dit, par ailleurs, «profondément préoccupé par les tentatives répétées et illégales de la Commission européenne» visant l’adoption d’accords commerciaux avec le Maroc, «intégrant le territoire du Sahara occidental, et ce, en flagrante violation des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne». Il précise que cette voie est de nature à «saper les efforts des Nations unies et le résultat des négociations». Enfin, le Polisario lance un appel à l’Union européenne pour «saisir cette opportunité» et s’engager dans «le processus de paix de l’ONU».