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Grand Angle

Pays-Bas : Les Marocains sont-ils bien intégrés ?

Mariage mixte, éducation, chômage et criminalité chez les Marocains : les Pays-Bas dressent leur bilan. Sans surprise, des contradictions gangrènent toujours la communauté marocaine.

Publié
Image d’illustration. / Ph. DR
Temps de lecture: 3'

Le Bureau central de la statistique néerlandais a publié ce mercredi 21 novembre le rapport sur l’intégration. A la demande de ministère des Affaires sociales et de l’emploi, le bureau publie ce rapport qui dresse un état des lieux en matière d’immigration, d’émigration et d’intégration.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, le rapport souligne tout d’abord que «la population néerlandaise non issue de l’immigration évolue lentement en raison de l’afflux de migrants». A cela s’ajoute qu’au 1er janvier 2018, près du quart de la population (23%) de la population néerlandaise était issue de l’immigration, soit une hausse de 1% en comparaison avec 2015.

Cette hausse a été principalement enregistrée grâce aux enfants nés aux Pays-Bas, mais de parents issus de l’immigration, précise la même source. Ainsi, les enfants sont principalement d’origine marocaine, surinamaise, antillaise ou turque. Ils sont ce qu’on appelle cette «deuxième génération», qui représente environ 14% des naissances recensées aux Pays-Bas en 2017.  

Marocains et Néerlandaises ne font pas bon ménage

Etant donné que le rapport se penche également sur l’intégration des personnes issues de l’immigration, le bureau de statistiques s’est également intéressé aux mariages mixtes. Le bilan est assez mitigé.

Tout d’abord le premier chiffre apporté par le bureau des statistiques est que 44% des mariages entre femmes néerlandaises et hommes d’origine marocaine ou turque sont dissous au bout de huit ans de relation. A contrario, le rapport souligne que les couples où «les partenaires ont les même origines sont aussi stables que les couples formés par deux Néerlandais».  

Revenons à cette deuxième génération, qui selon le rapport a toujours plus d’enfants que la première génération : vient ainsi l’étape cruciale de l’éducation des enfants d’origine marocaine installés aux Pays-Bas. Le rapport souligne en premier lieu une «forte augmentation de la jeunesse maroco-néerlandaise diplômée de l’enseignement supérieur».

De plus, le nombre de jeunes maroco-néerlandais inscrits dans les parcours VWO et HAVO ont augmenté de 20% au cours de 12 dernières années. Il est à préciser, que le parcours élitiste de VWO garanti l’accès à l’université et celui du HAVO permet de poursuivre ses études dans des universités techniques.

Autre donnée soulignée dans le rapport : l’apprentissage de la langue de Shakespeare, qui dans le cas des enfants issus de l’immigration reste supérieur au taux de maîtrise chez les élèves d’origine néerlandaise.   

Abandon scolaire et chômage

Cependant, le taux d’abandon scolaire chez la communauté marocaine est important à analyser. En effet, le fléau de l’abandon scolaire touche considérablement toutes personnes dites «d’origine», qui quittent plus souvent l’éducation prématurément que les élèves néerlandais.

Cela se répercute sur la proportion de jeunes âgés entre 18 et 25 ans et sans qualification de base. En ce qui concerne les garçons d’origine turque ou marocaine, elle s’élevait à 18,8% en 2017, ce qui est tout de même une baisse considérable si on compare avec la situation enregistrée il y a dix ans, lorsqu’un taux de 27% était enregistré. La gente féminine d’origine marocaine ou turque se distingue par un taux inférieur et qui ne représente que 6,1%, une baisse de plus de la moitié en moins de dix ans (18%).

Concernant le chômage qui a frappé de plein fouet la communauté d’origine marocaine, il est toujours aussi élevé. En effet, durant la crise, le taux de chômage le plus important était principalement enregistré parmi les personnes d’origine marocaine. Une fois de plus, le rapport affirme que les personnes d’origine marocaine sont les moins susceptibles d’avoir un emploi. Preuve en est de ce chiffre accablant qui oscille les 54%. 

Pire encore, seulement 39% des femmes d’origine marocaine âgé de 20 à 65 ans travaillent. Quant aux hommes d’origine marocaine et turque, 66% disposent d’un travail rémunéré ou de leur propre entreprise comme principale source de revenus en 2016.  

Le plus haut taux de criminalité chez les jeunes

Hommes et femmes dépendent encore des prestations sociales, même si entre 2016 et 2017 cette dépendance a légèrement baissé. La baisse se fait grâce notamment à la deuxième génération qui elle, dispose plus souvent d’un travail rémunéré que leurs aïeux. Ils bénéficient principalement des allocations au chômage, des pensions d’invalidité ou de retraite.

L’autre point abordé sommairement dans ce rapport est le taux de criminalité chez les communautés étrangères installées aux Pays-Bas. Le rapport affirme que les hommes issus de l’immigration sont cinq fois plus susceptibles d’être suspectés d’un crime que les femmes elles aussi issues de l’immigration.

Chez les jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans, la proportion de suspects est la plus importante enregistrée dans le pays. En effet, le rapport parle d’un taux de plus de 7,8% chez les jeunes d’origine marocaine, ce qui est deux fois plus que l’ensemble de communautés issue de l’immigration (4,4%) et cinq fois plus que les personnes d’origine néerlandaise du même âge (1,6%).

ashabar
Date : le 24 novembre 2018 à 18h44
On saura te découper en morceaux le jour venu...
Citation
imtiyaz à écrit:
. Tu n'es rien du tout et tu le resteras toujours avec tes congénères Ce n'est pas parce que tardivement, tu fais l’exception dans ta famille, parce que tu as appris à écrire, que tu peux effacer des siècles de retards et de sauvagerie. . .
imtiyaz
Date : le 24 novembre 2018 à 18h29
. Tu n'es rien du tout et tu le resteras toujours avec tes congénères Ce n'est pas parce que tardivement, tu fais l’exception dans ta famille, parce que tu as appris à écrire, que tu peux effacer des siècles de retards et de sauvagerie. . .
Citation
ashabar à écrit:
Je rajouterai que la raclée qu'il a reçu des Rifains ne l'a pas laissé indemne.
Onestpassortidusable
Date : le 24 novembre 2018 à 18h16
Peu importe d'où on vient. Je sais pas comment c'est là-bas mais en France l'école est gratuite les bibliothèques sont gratuites les musées aussi pour les chômeurs donc l'instruction avec de la volonté on peut l'avoir. Surtout qu'il y a pas mal d'associations pour aider les gens. Quand à l'éducation,comme me disait ma grand-mère, l'apprentissage des règles de vie, des valeurs et du respect (et les tartes aux phalanges lol) c'est gratuit aussi . Quand à la langue maternelle il faut la garder ça fait parti de soi et de sa propre culture. Ça empêche pas de bien parler la langue du nouveau pays.
ashabar
Date : le 24 novembre 2018 à 18h01
2 mots qui n'existent pas dans le lexique Rifain donc 2 mots qui renvoient à votre propre médiocrité Bye Ta perception des Rifains est rageuse car tu ne peux pas les infeoder comme tes congénères...
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imtiyaz à écrit:
. C'est toi qui est archi plein de complexes d’infériorité. Le rifain je le comprend mot par mot. Les jeunes rifains qui viennent en vacance au Maroc ne restent pas à Tighzratine ou à Malal Il vont là ou il y a la civilisation. Depuis les années 70 quand on voyait une voiture avec NL collé derrière. Vu leurs comportements ils se sont fait baptiser NL = N ari L a3roubiya Un constat - une vérité .
ashabar
Date : le 24 novembre 2018 à 17h59
Je rajouterai que la raclée qu'il a reçu des Rifains ne l'a pas laissé indemne.
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ashabar à écrit:
Tu n'es qu'un jaloux et complexé, comme bcp d'autres sur ce forum envers les Rifains. Ils savent au moins eux qu'ils viennent de Tighazratine, Tighambouyine, Ikarouane ou Marer... Parce qu'ils sont fiers de leurs racines! Quelle bande de jaloux!!
imtiyaz
Date : le 22 novembre 2018 à 21h02
. C'est grave ils sont hyper plombés. Tous les midi je mange dans un restaurant dans la Z.I. Il fallait entendre ce que disent les français sur cette génération. Ils ne sont même pas au courant ou ils habitent. laisse le ghafel. . .
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Casa92600 à écrit:
Mon Dieu, quel niveau ... L’éducation est gratuite pourtant en France. J’ose même pas imaginer si elle était payante ...
imtiyaz
Date : le 22 novembre 2018 à 20h54
. Le forum n'appartient pas à Khaltak .
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RIFITRANKIL à écrit:
Et alors si on parle que rifi ça te pose problème Nous ça nous va très bien. On passe nos vacance dans le rif et ça parle rif dans la rue hanout de partout. Quand on a rien à dire on la ferme
Casa92600
Date : le 22 novembre 2018 à 20h16
Mon Dieu, quel niveau ... L’éducation est gratuite pourtant en France. J’ose même pas imaginer si elle était payante ...
RIFI.DAHORI
Date : le 22 novembre 2018 à 19h58
Ah bon on est peu éduqué a z b al. Toi tes congénères il mangent du halouf des quils ont atteint un niveau professionnel élevé. Tes congénères lèchent les pieds des touristes. Tes congénères ont vendu l'honneur du Maroc pour devenir des "oui missiou vous zite la bienvonou au Maroc pour faire vis cochonnerie. 3acha rif. Tes un bon l3abid sans honneur.et jaloux
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Casa92600 à écrit:
Ah bon ? La plupart des élèves de ma génération parlait aussi bien le français que l’arabe avant dˋentrer à l’école. Il y en avait même certains qui ne savaient pas parler un mot d’arabe. On le voit bien aujourd’hui, beaucoup ne savent pas parler l’arabe. En Hollande, non seulement c’est arabe (enfin plutôt berbère) à la maison, mais il faut savoir que 90% des Marocains aux Pays-Bas sont originaires des montagnes du Rif. Donc peu éduqués. Un cocktail qui fait que l’intégration n’en est que plus difficile.
RIFI.DAHORI
Date : le 22 novembre 2018 à 19h51
Et alors si on parle que rifi ça te pose problème Nous ça nous va très bien. On passe nos vacance dans le rif et ça parle rif dans la rue hanout de partout. Quand on a rien à dire on la ferme
Citation
imtiyaz à écrit:
. Ils ont des problèmes aussi quand il partent en été au Maroc. La plupart d'entre eux ne parlent que le hollandais et Rifiya. .
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