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Grand Angle

Sahara : Le torchon brûle entre les ONG pro-Polisario et Bachir Mustapha Sayed

La direction du Polisario se voit en délicate situation avec des ONG sahraouies dans les provinces du Sud.

Publié
Bachir Mustapha Sayed / DR
Temps de lecture: 2'

Il y a quelques mois, Yabiladi révélait la relation tendue entre les associations pro-Polisario opérant au Sahara et Bachir Mustapha Sayed. C’est désormais chose confirmée par un média dans les camps de Tindouf.

Futurosahara a dénoncé les campagnes de dénigrement visant les membres d’ONG telles la CODESA et l’ASVDH par un des fidèles du «ministre des territoires occupés». Ce fonctionnaire zélé, qui opère depuis la représentation du Front en Suisse, n’hésite pas à accuser de «trahison» les figures du séparatisme dans la province, sous prétexte qu’ils portent la nationalité marocaine ou travaillent dans l’administration marocaine, ajoute la même source.

La visite de HRW a amplifié les divergences

La visite d’une délégation de Human Rights Watch au Sahara, du 28 au 31 août, a mis à nu la colère et des divergences entre les deux parties. Et pour cause, Sayed n’a pas apprécié que des cadres de la CODESA et l’ASVDH (reconnue depuis 2015 par l’Etat marocain) acceptent de se réunir avec les deux envoyés de HRW alors qu’il avait enjoint à toutes les associations pro-Polisario de bouder la mission sous prétexte qu’elle n’avait pas demandé au préalable l’autorisation au mouvement de Brahim Ghali.

Le frère du fondateur du Polisario a estimé que cette «désobéissance» est un acte de défiance à l’égard de son autorité, sachant que seuls les journalistes d’Equipe Média, un site d’actualité pro-Polisario, ont suivi son ordre.

Cet incident a été précédé, quelques semaines auparavant, par une demande officielle du tissu associatif au Sahara sollicitant une «rencontre urgente» avec la direction du Polisario dans les camps de Tindouf ou aux Iles Canaries afin d'examiner la baisse des aides et la marginalisation d’Aminatou Haidar, la présidente de la CODESA.

Outre le volet financier, le facteur tribal joue un rôle déterminant dans l’éclatement de ces divergences. Sur la même longueur d’onde que Brahim Ghali, Bachir Mustapha Sayed a confiance surtout aux sahraouis de la tribu des Rguibates. Ce qui est loin d’être le cas pour la majorité des représentants de la ligne du Front dans la province, tels Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek, Mohamed El Motawakkil ou Mohamed Salem Lakhel qui sont originaires des tribus Aït Oussa, Izarguyyine ou Oulad Tidrarine.

FATEM95
Date : le 21 novembre 2018 à 21h24
Une seule question a de l'importance. Sont-ils pour rester attachés au Maroc sous une forme ou une autre ou pour l'indépendance ? Le reste ne nous intéresse pas, c'est du Polisario pour résumer.
Citation
Ouldlablad à écrit:
C'est leur cuisine interne Qu'est ce que les marocains en ont à foutre ? Ils sont simplement doublement traitres . On constate seulement que le tribalisme est omniprésent alors qu'ils cherchent à créer un État. Ce qui est antinomique .
Ouldlablad
Date : le 21 novembre 2018 à 18h48
C'est leur cuisine interne Qu'est ce que les marocains en ont à foutre ? Ils sont simplement doublement traitres . On constate seulement que le tribalisme est omniprésent alors qu'ils cherchent à créer un État. Ce qui est antinomique .
Dernière modification le 21/11/2018 21:24
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