Le rideau a été levé, samedi soir, sur la 7e édition du Festival international de cinéma et mémoire commune (FICMEC) de Nador, organisé par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix. Le rendez-vous se tient du 6 au 11 octobre, sous le thème «Le cinéma au pluriel à la mémoire des femmes africaines».
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la remise du prix international «Mémoire pour la démocratie et la paix», décerné cette année Aicha El Khattabi, fille de feu Mohamed Ben Abdelkarim El Khattabi, et à l’ancien chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, pour leurs actions en faveur de la promotion des valeurs de la paix et de la démocratie. Lors de cette soirée également, des hommages ont été rendus à des figures du 7e art dont notamment Najib Amhali, acteur et humoriste néerlandais d’origine marocaine, Hafid El Aissaoui, l’un des fondateurs du FICMEC et Farouk Aznabet, artiste marocain.
Par ailleurs, huit long-métrages sont en lice pour décrocher les prix du festival, en l’occurrence le Grand prix Mar Chica, celui du meilleur scénario, du meilleur rôle féminin et de la meilleure interprétation masculine. Les opus présents sont signés par des réalisateurs venus de Turquie, de Bolivie, d’Afrique du Sud, du Mexique, des Pays-Bas, du Chili, ou encore de Slovaquie. Le dernier film de Nabil Ayouch, «Razzia», représente le Maroc en compétition.
Huit autres œuvres sont en lice dans la compétition des court-métrages, représentant l’Ouganda, le Rwanda, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la France. Dans la catégorie documentaire, neuf films représentent l’Espagne, la France, le Maroc, le Chili, les Pays-Bas, la Turquie, le Canada et l’Italie. Le jury de cette édition est présidé par le réalisateur néerlandais Hein Barnhoorn (long-métrages), l’Afghane Zikria Malala (court-métrages) et l’Irakien Nasser Shamma (documentaire).