Le chanteur marocain Saad Lamjarred, mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire mardi 28 août, «conteste vigoureusement les faits et ne reconnaît aucune espèce de violence», a indiqué à franceinfo un de ses avocats, Me Jean-Marc Fedida.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la star a rencontré une jeune femme dans une boîte de nuit de Saint-Tropez (Var). Il l’a invitée dans sa chambre d’hôtel et a eu avec elle «une relation sexuelle consentie», selon son avocat. «Aucun élément matériel ne montre qu’il y ait eu violence ou contrainte», explique-t-il.
Le parquet de Draguignan présente pourtant une version contradictoire de la jeune femme qui accuse le chanteur de viol. Saad Lamjarred a interdiction de quitter la France et d’entrer en contact avec la victime. Il a dû fournir une caution de 150 000 euros.
Sur Facebook, son père, l’artiste Bachir Abdou, a annoncé hier que son fils a été remis en liberté en milieu de soirée. «Saad, mon fils, est libre grâce à Dieu», a-t-il simplement écrit.
Pour rappel, le chanteur a été mis en examen et écroué, la première fois en octobre 2016 à Paris pour «viol aggravé» et «violences volontaires aggravées». Le 11 avril 2017, le chanteur a été mis en examen pour «viol» dans une enquête ouverte à Paris après une plainte d’une jeune Franco-Marocaine pour des faits qui se seraient déroulés à Casablanca en 2015. «De source judiciaire, les deux enquêtes à Paris sont closes. Le parquet doit encore prendre ses réquisitions sur la tenue ou non d’un procès aux assises, avant la décision finale des juges d’instruction», a précisé Le Monde.