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Breve

Hervé Renard : «La sélection est sortie la tête haute avec beaucoup de fierté»

(avec MAP)
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Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Atlas a félicité les joueurs, mais avoue qu’ils «ont manqué d’expérience dans le premier match». / Ph.
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Le dernier match opposant les Lions de l’Atlas à la Roja s’est terminé avec une égalité (2-2). L’Espagne se qualifie ainsi au prochain tour du Mondial 2018, avec le Portugal. Un match qui a fait vibrer les supporters marocains et a fait réagir les entraîneurs suite à la rencontre.

Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, a félicité les joueurs, mais avoue que ces derniers «ont manqué d’expérience dans le premier match», déclare-t-il, cité par la MAP. Toutefois, il concède que «la sélection est sortie la tête haute avec beaucoup de fierté et on gardera le mondial en mémoire pour longtemps, d’autant que nous n’avons pas démérité contre deux des meilleures équipes du monde».

«Les Lions de l’Atlas auraient aimé lutter pour la qualification mais malgré le regret de passer si près de l’exploit, l’on doit être fier de ces joueurs et du public fantastique.»

Hervé Renard, sélectionneur des Lions de l’Atlas

Le sélectionneur national avoue que le Onze marocain n’a pas été efficace face à l’Iran. Une «équipe jouant la défense (…) mais l’équation n’était pas la même contre les Portugais et les Espagnols».

Concernant le VAR qui a suscité une indignation chez les supporters marocains, le sélectionneur national déclare : «Le métier d’arbitre est difficile et l’assistance vidéo a confirmé la validité du but de la seconde égalisation. Cependant, la grande interrogation est de savoir si le corner devait être tiré de l’autre côté». Par ailleurs, il ajoute que «les cartons jaunes étaient, pour certains mérités sur des fautes, mais les joueurs ont été révoltés par la première grosse faute de Piqué non sanctionnée par un carton».

Fernando Hierro, sélectionneur de l’équipe nationale espagnole, a qualifié les Lions de l’Atlas de «très bonne équipe qui [n’a] pas fait de cadeau», ajoutant qu’«arithmétiquement, le Onze marocain était éliminé mais il a été un rival solide».

FATEM95
Date : le 26 juin 2018 à 12h46
Attention à l'arbre qui cache la forêt. Ce dernier match est un moindre mal. On a juste limité les dégâts. Mais on est loin des espoirs de départ. Certes il faut rendre hommage à cette équipe qui a fait preuve d'une combattivité exceptionnelle pour défendre les couleurs nationales mais cela ne doit pas nous épargner une autocritique pour trouver les raisons de ce qui s'appelle un échec. Appelons les choses par leur nom. On est tout de même l’équipe la plus faible du groupe, avec zéro victoire et éliminée dès le deuxième match. Une blessure en ce qui me concerne et un bon match n'y fera rien. Rappelez-vous on s'était presque décrété la meilleure équipe d'Afrique et l'Iran pour nous c'était presque une formalité. Durant les deux premiers matchs on a vu une équipe qui occupait le terrain mais impossible de concrétiser. De l'avis des analystes (non marocains) c'était normal. Il y avait une carence au niveau de la structure de jeu. Le Nigeria ou le Sénégal ont été plus convaincants. Ce dernier match contre l'Espagne, certes le score est meilleur et il aurait pu l'être plus mais nous avons été dominés les trois quarts du match, retranchés dans notre camp. Si l'on enlève le Mondial 1994, c'est le pire que ayons fait. C'est sévère mais si l'on veut progresser il faut être objectif et mettre de côté tout sentiment national.
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