C’est désormais officiel. La Fédération de la gauche démocratique (FGD), par la voix de son comité exécutif, apporte son soutien à la campagne de boycott de produits de trois sociétés marocaines.
Plus que cela, les trois composantes de la FGD, PSU, CNI et PADS, demandent de «juger» et de «limoger» les «responsables ayant offensé les citoyens et les citoyennes par des déclarations méprisantes envers le peuple marocain», indiquent-t-elle dans un communiqué parvenu à Yabiladi.
La Fédération explique que son engagement en faveur des appels aux boycotts n’est que le prolongement de son adhésion au Mouvement du 20 février et aux Hiraks du Rif, de Jerada, de Zagora et de Outat El Hadj.
PSU, CNI et PADS sont ainsi les premières formations représentées au Parlement ou dans les collectivités territoriales à se prononcer pour la campagne. La semaine dernière, le PPS, membre de la majorité gouvernementale, a invité l’exécutif à «ne pas ignorer et sous-estimer» les revendications sociales qui s’expriment sur les réseaux sociaux.