Deux mois seulement nous séparent de l’annonce du ou des pays organisateurs de la Coupe du monde 2026. En lice, le Maroc face au trio Etats-Unis / Canada / Mexique. Entre temps, les règles pour l’attribution ont changé. Par exemple, une Task Force de la FIFA va se déplacer dans les pays candidats pour évaluer les deux candidatures. Cette nouvelle règle a pour le moins «choqué Sepp Blatter», l’ancien président de la FIFA, indique l’agence de presse Reuters qui a interviewé l’homme de 82 ans.
En cause, le fait que cette commission technique a «le pouvoir de disqualifier un candidat dont la proposition ne lui semble pas à la hauteur», avant même le vote qui aura lieu le 13 juin prochain à Moscou, veille de Coupe du monde 2018 tenue en Russie. Selon l’ancien président, les deux candidats devraient avoir le droit de présenter leurs offres au Congrès.
«Vous ne pouvez pas refuser à l’un des candidats (la chance) d’aller au Congrès. C’est un principe auquel je tiens… J’ai été choqué.»
Avant 2011, l’organisation de la Coupe du monde était décidée par le comité exécutif de la FIFA, qui comptait 24 membres. Mais le processus a changé depuis, à cause des allégations de corruption ayant mis en cause plusieurs membres du comité.