Interviewé par Buzz Feed, le comédien Yassine Balattar, pointé du doigt comme un étant un «islamiste» est revenu sur cette polémique.
Il y a quelques mois, le magazine Marianne titrait le «faux clown» et s’en est pris à l’humoriste à plusieurs reprises, insinuant qu’il serait proche des frères musulmans. Belattar déclare alors : «Mais moi l’islam, je m’en fous ! Je suis croyant, mais ça n’a jamais été mon prisme.» Et d’ajouter ironiquement : «Même Éric Zemmour connaît mieux le Coran que moi.»
Pour rappel, les accusations de Marianne portaient sur le gala du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), que Yassine Balattar a animé en 2015. A l’époque, il travaillait pour BeurFM en tant que présentateur radio. Le collectif a demandé un partenariat, que la radio a accepté.
«Dès le début de la cérémonie, j’ai dit que j’étais-là en tant que républicain et pas en tant que musulman», affirme-t-il, disant n’avoir jamais été membre ni eu de contact avec le CCIF. Le gala se serait même mal terminé, selon lui : «On s’est disputés après ce dîner. Ils ne m’ont même pas invité l’année suivante.»
L’autre affaire étalée à souhait par la presse est son accrochage avec Amine El-Khatmi, président du «Printemps républicain», mouvement revendiqué de gauche laïque qui dénonce notamment l’«islam politique».
Belattar, même s’il dit avoir été insulté à son tour, reconnait aujourd’hui avoir «surréagi». Une attitude qu’il regrette, car «en plus [El-Khatmi] utilise ça contre [lui] aujourd’hui».
«Baise ta mère», «ta gueule», «tu vas en chier grave», «baltringue», «facho», «bouffon». Les insultes envoyées par Yassine Belattar en DM hier. S’il nie, je publie les captures. À un moment donné, ça suffit ! https://t.co/1acSCCmH6W
— Amine EL-KHATMI (@Amk84000) November 20, 2017
Celui qui a été choisi par Emmanuel Macron pour siéger au Conseil présidentiel des villes, s’est vu annuler plusieurs dates de spectacles. Ses propos passent avant son travail, car il dit venir «d’une tradition d’humoristes qui s’engagent».