Les règles du jeu devraient bientôt changer dans le monde des taxis au Maroc. Dès le mois d’août, un «contrat d’exploitation» devrait entrer en vigueur pour remplacer le «contrat-type» qui lie le titulaire de l’agrément à l’exploitant du taxi. Préparé par les ministères de l’Intérieur et de la Justice, le nouveau document qui sera généralisé à toutes les régions du royaume prévoit surtout l’obligation pour le chauffeur de taxi d’avoir une carte professionnelle d’une durée de 6 ans, renouvelable une seule fois.
Plus de 14 000 taxis, dont environ 6000 «grands taxis», sont en circulation rien qu’à Casablanca. Au Maroc, tout conducteur de taxi doit détenir un permis de confiance, dont les conditions d’obtention varient en fonction des localités. Dans la capitale économique, par exemple, l'âge des candidats à l'obtention des permis de confiance est fixé entre 23 et 45 ans. Un certain niveau d'études est également requis pour exercer la profession. Autre nécessité : trouver un agrément à exploiter auprès d’une personne qui en possède. Les agréments sont accordés par le ministère de l’Intérieur, via les gouverneurs et walis. Ils sont notamment octroyés, sur recommandations diverses, à d'anciens résistants ou policiers, à des célébrités du monde des arts ou des sports...