Bien que ces propos soient ironiques, ils frisent le politiquement «incorrect». Le vice-président la ville autonome de Melilla, Daniel Conesa Mínguez, a déclaré sur son compte twitter au sujet de la frontière : «Est-ce que ceux qui nous descendent de critiques connaissent les problèmes qui viennent du côté marocain ? Que pouvons-nous faire ? Les envahir ? S’il vous plait !...»
En el tema de la frontera, más allá del “todo va mal” y de la crítica política interesada, no oigo ninguna propuesta o alternativa. ¿Alguno de los que tanto critican no saben que muchos de los problemas se originan en el lado marroquí? ¿Qué hacemos? ¿Los invadimos? ¡Por favor!
— Daniel Conesa Mínguez (@DConesaMinguez) 10 mars 2018
Relayé par le site El Faro de Melilla, le député et porte-parole du PP à l’Assemblée a critiqué le manque de propositions : «Au-delà de toute critique négative et politique, je n’entend jamais parler de propositions ou d’alternatives.»
De son côté, le délégué du gouvernement dans la ville, Abdelmalik El Barkani, souligne que «les projets et mesures mis en place porteront bientôt leurs fruits.»