Le gouvernement espagnol tente toujours de trouver une date pour la visite d’Etat du roi Felipe VI au Maroc, qui était initialement prévue fin novembre 2017, a annoncé aujourd’hui le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Ildefonso Castro, d’après l’agence de presse Efe.
«L’unique raison pour laquelle la visite du roi n’a pas eu lieu est relative à l’agenda», a déclaré le responsable devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat. Le diplomate a également indiqué que le déplacement du monarque devait avoir lieu ce mois de mars, «mais nous sommes toujours à la recherche d’une date car le roi du Maroc vient de se faire opérer» à Paris.
Initialement, le roi Felipe VI devait se rendre au Maroc fin novembre, mais son déplacement avait dû être reporté en raison de la tenue du sommet Union européenne-Union africaine, les 29 et 30 novembre, auquel le roi Mohammed VI avait pris part.
Ildefonso Castro a répondu à d’autres questions sur le Maroc, notamment sur les patrouilles conjointes, terrestres et maritimes, dans la zone du Sahara occidental. «L’Espagne est historiquement liée aux Saharaouis», a-t-il déclaré, rappelant toutefois qu’il existe «un traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération» avec le Maroc. En outre, il a qualifié de «fructueuse» la coopération entre les deux pays sur le front territorial et législatif, niant en revanche le déploiement de patrouilles mixtes dans la zone sahraouie.
Le secrétaire d’Etat a réitéré l’engagement de l’Espagne pour une solution «politique, juste, durable et acceptable» pour les deux parties face aux conflits ouverts entre le Maroc et les Sahraouis, à l’instar de celui survenu en 2016 dans la zone de Guerguerate, qui avait provoqué l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies.
Enfin, sur le Hirak, Ildefonso Castro a estimé que les mouvements citoyens du Rif relèvent d’une «affaire interne».