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Breve

Mustapha Ramid écarte l'inclusion du Maroc à la CPI

Publié
La Cour pénale internationale, à La Haye. Peter Dejong
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Le ministre chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid a exclu que le Maroc rejoigne prochainement la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, indique l’agence Efe.

«Cette question n’est pas soulevée actuellement par le gouvernement», a-t-il déclaré aujourd’hui lors d’une rencontre à Rabat destinée à présenter le contenu du Plan d’action national en matière de démocratie et de droits humains, approuvé en décembre dernier par l’exécutif, et qui devrait s’étaler sur quatre ans.

«Nous ne voulons rien imposer ; nous ne pouvons pas appliquer toutes les recommandations (de la société civile) à court terme (...). Peut-être qu’à long terme il y aura ratification (de l’accord d’adhésion), quand les circonstances changeront et que nous n’aurons plus de problèmes, notamment avec la cause nationale», a déclaré Mustapha Ramid, en référence au conflit du Sahara occidental.

Le ministre a critiqué la mission de la CPI, estimant qu’elle «n’a pas réussi à s’imposer auprès des autres pays, ni à poursuivre plusieurs responsables» accusés de crimes contre l’humanité. «Certains pays africains ont été membres de ce tribunal et veulent désormais cesser d’en faire partie», a-t-il ajouté.

Le Plan d’action national en matière de démocratie et de droits humains contient 435 mesures qui ont pour objectif d’encourager plusieurs départements gouvernementaux à inclure la défense des droits humains dans leurs politiques publiques, précise Efe.

Cette stratégie n’englobe pas, en revanche, des thèmes polémiques comme la peine de mort ou en lien avec les libertés individuelles, comme les relations extraconjugales, l’héritage, l’homosexualité ou la liberté de conscience.

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