Affaires de viols : Rachida Dati enfonce Hulot et Darmanin

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imtiyaz à écrit:
. J'aime bien Rachida Dati. Une très grande personnalité. .

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SauceKetchup à écrit:
Vous vous rendez compte qu'en venant 5 jours après son accouchement à l'Elysée, elle a voulu faire passer le message de l'émancipation de la femme dans la société. C'est ça l'émancipation de la femme ? Etre glamour et sexy ? Etre une femme libérée (autrement dit dont on ne connait même pas le père de l'enfant, merci pour l'image de la femme libérée à la française) Devoir porter des talons, être tirée à épingles, pratiquement au lendemain de son accouchement, même avec douleur. Et la gamine pendant ce temps-là, qui s'en est occupée ? C'est ça l'image de la femme parfaite ? Celle qui passe heures dans un salon de beauté pour plaire à son patron alors qu'elle devrait être entrain de se reposer et de s'occuper de son enfant ? Désolée, elle a renvoyé là une très mauvaise image de la femme. Elle a pris le parti de ces hommes pour qui la femme n'est rien d'autre qu'un objet sexuel. Je ne comprends pas comment des musulmanes peuvent adhérer à son message. Et maintenant, elle critique ces hommes qui sont faibles ? Mais allô quoi ! ça joue à la Nabilla et ça s'offusque derrière ? Mais la ferme quoi ! J'aurais honte à sa place ! Ok elle a réussi, et je ne dis pas, elle a bossé pour en arriver là. Mais quand même !! Quelle image elle donne de la femme dans la société à ce moment-là de sa vie en agissant ainsi. C'est à cette femme-là que vous voulez ressembler dans la vie ? Ben désolée, ce sera sans moi, vraiment. Cette femme accuse les hommes d'être faibles alors qu'elle jouait les Marilyn Monroe quand elle y était, faut pas déconner quoi. Cette femme est une traîtresse à la féminité. Je ne veux surtout pas ressembler à une barbie qui privilégierait son look et son patron au détriment de sa famille. ça, jamais ! Oui, je suis féministe, mais certainement pas dans le même camp qu'elle ...

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SauceKetchup à écrit:
Oh non, tu te trompes sur mon compte, je n'éprouve aucune jalousie. Je n'en ai rien à faire qu'elle soit plus jolie ou qu'elle ait su marcher avec des talons après une césarienne, tu aurais dû lire l'entièreté de mon message avant de t'énerver pour rien. On est à une époque où beaucoup de femmes dénoncent les cas de harcèlement et pseudo-viols, alors qu'elles sont pour la plupart grandement responsables de ce phénomène. Quand on lit des témoignages disant que "ce producteur m'a invité dans sa chambre pour un entretien d'embauche et pour avoir le post, j'ai pas fait ma difficile, et je me suis faite avoir" ou bien "il m'a invité au théâtre avec son épouse, j'y suis allée parce que je me disais que ça serait des bons points de gagnés pour les bonnes relations au travail ensuite. Alors que sa femme était à côté de lui et moi de l'autre, il n'a pas arrêté de me tripoter le genou tout le long du spectacle, et je n'ai rien osé dire de peur de faire un scandale devant sa femme ou de tâcher ma carrière ..." J'ai lu les haschtags et compagnies pendant ces dernières semaines, ces femmes-là, je ne les plains pas. Elles se sont retrouvées devant un pourri et elles l'ont laissé faire pour leur carrière ou pour ne pas salir leur propre image.. Ce que je reproche à Rachida, c'est d'avoir elle aussi joué ce jeu pour sa carrière. Au final, elle s'est quand même faite jeter et maintenant, elle cherche à cracher son venin sur ces hommes ... Quelle hypocrisie de la part de ces femmes !!! Ces mêmes femmes qui font les féministes indignées et qui critiquent celles qui préfèrent se protéger en refusant de faire partie de leur monde de femmes qui minaudent pour avoir les faveurs du roi. Je ne prendrai jamais parti pour ces femmes. Oui, ce sont des prostituées du système. Elles ont voulu en faire partie et elles ont joué le jeu pendant un temps, tout le temps que le système le leur rendait bien et quand ça leur pète à la figure, là, elles font les outrées et portent plaintes ... Ces hommes sont des faibles, mais elles, elles sont quoi ? Si je ne comprends pas, je ne peux rien y faire.

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à écrit:
Depuis son ascension politique rapide, Rachida Dati a été perçue comme « un symbole », à la fois du sarkozysme et de la diversité123,124. Elle est en effet la première femme d'origine maghrébine à occuper un ministère aussi important que celui de la Justice en France125. Pour l'universitaire Jamil Dakhlia (université Nancy-II et CNRS) elle est devenue une icône de « l'intégration à la française », située à la croisée entre la politique et le people126 : « Le fait pour Nicolas Sarkozy d'arborer des marques de luxe et de s'afficher au Fouquet's ou sur un yacht (...) peut aussi être mis en perspective avec l'image qu'il défend par ailleurs : celle d'un fils d'immigré qui s'est battu pour se faire une place dans la société. (...) Idem pour Rachida Dati qui, lorsqu'elle assiste aux défilés de haute couture aux côtés des grands patrons et finit en couverture de Point de vue avec John Galliano, représente « le rêve d'intégration à la française. » Pour Nacira Guénif-Souilamas (université Paris-XIII), la réussite de cette intégration dans la politique française par une femme libérée et glamour participe de la construction d'un discours sur l'intégration comme étant non seulement possible, mais également désirable et « sexy » 127 : Nicolas Sarkozy a déclaré que sa nomination était un message « à tous les jeunes de France, qu'avec du travail et du mérite, tout devient possible »123. Elle a aussi été comparée à l'étranger à une sorte « d'Obama français »123. Elle est particulièrement appréciée des Américains, car elle incarne selon eux une ascension au mérite « à l’américaine » dans un pays qu'ils critiquent habituellement car « accordant trop peu d'opportunité aux minorités »128. Cependant, comme d'autres femmes ministres, elle fait face à de nombreuses insultes racistes129. La maternité de Rachida Dati lorsqu'elle était garde des Sceaux a contribué à établir son image de femme libérée et glamour. Rachida Dati a elle-même participé à la mise en scène de cette maternité comme le rappelle l'universitaire Imogen Tyler (université de Lancaster) : « une forte médiatisation a entouré la Ministre de la justice Rachida Dati lorsqu'elle a annoncé être enceinte en tant que mère célibataire, et plus tard lorsqu'elle est revenue à son travail de façon très publique et glamour cinq jours après avoir accouché130. » Pour Imogen Tyler mais aussi Julie C. Suk (université Yeshiva) et Anne Krogstad (université d'Oslo)131 la maternité de Rachida Dati en parallèle de son activité politique ainsi que la brièveté de son congé maternité sont à étudier sous l'angle de l'émancipation des femmes - notamment au travail - dans nos sociétés modernes. Julie C. Suk indique ainsi que les féministes françaises étaient divisées sur le sens à donner à cette maternité, rappelant par exemple que Maya Surduts ou Florence Montreynaud considéraient que la brièveté de son congé maternité renvoyait l'image d'une « superwoman » qui allait accentuer la pression de l'impératif de réussite professionnelle et personnelle sur les autres femmes132.