Cet après-midi à l’occasion de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, a endossé le costume d’avocat pour plaider le bilan des droits de l’homme du Maroc.
En réponse à une question du groupe PJD, Mustapha El Khalfi a refusé d’admettre la présence de détenus politiques dans les prisons du royaume. «Il n’y a pas de retour aux années de plomb», a-t-il souligné.
Le ministre a par ailleurs défendu les conditions de détention dans les centres pénitenciers, assurant que «les prisons du Maroc ne sont pas l’enfer».
El Khalfi a toutefois concédé, dans sa défense, la surpopulation dans le milieu carcéral au royaume.