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Grand Angle

Al Hoceima : Le roi limoge quatre ministres du gouvernement El Othmani

Le roi Mohammed VI a limogé, cet après-midi, quatre ministres du gouvernement El Othmani. Ils paient ainsi la non-exécution des projets du programme «Al Hoceima phare de la Méditerranée», signé devant le souverain en octobre 2015. Abdelilah Benkirane par contre sort indemne.

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Le «séisme politique» annoncé par le roi dans son discours à l’occasion de l’ouverture de l’année parlementaire s’est produit cet après-midi. A l’issue de la présentation au souverain du rapport du président de la Cour des comptes sur la non-exécution de projets entrant dans le programme «Al Hoceima Phare de la Méditerranée», signé devant Mohammed VI en octobre 2015, le chef de l’Etat a décidé d’activer l’article 47 de la constitution du 1er juillet 2011 et de mettre un terme aux fonctions de quatre ministres du gouvernement El Othmani.

Sur la liste des personnes limogées figure : Mohamed Hassad, ancien ministre de l’Intérieur sous Benkirane II et actuellement à la tête du département de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle ; Houcine El Ouardi, ministre de la Santé ; Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et Larbi Bencheikh, secrétaire d’Etat chargé de la Formation professionnelle.

A l’heure de la signature du programme «Al Hoceima Phare de la Méditerranée», ce dernier occupait la fonction de directeur de l’Office de la Formation professionnelle. Ali Fassi-Fihri, PDG de l’Office national des eaux et de l’électricité et frère du conseiller du roi Taïeb Fassi-Fihri, a également subi le même sort.

Benkirane épargné

D’anciens membres du gouvernement Benkirane sont également touchés par la colère royale. Il s’agit de Rachid Belmokhtar, ex-ministre de l’Education nationale ; Mme Hakima El Haite, ex-ministre déléguée chargée de l’Environnement ; Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse des Sports, Lahcen Haddad, ex-ministre du Tourisme et Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture. Ces noms ne seront jamais appelés à occuper des postes de responsabilités insiste le communiqué du Cabinet royal.

Bizarrement Abdelilah Benkirane sort indemne de ce «séisme politique», aussi attendu que craint par la classe politique. Pourtant, il était le chef du gouvernement qui était en charge de l’exécution des projets de développement à Al Hoceima même si, pour rappel, le secrétaire général du PJD n’avait pas assisté à la cérémonie de signature du programme «Al Hoceima phare de la Méditerranée».

Maintenant c'est à Saâdeddine El Othmani que revient la mission de proposer des noms pour remplacer les ministres limogés. Toutes les options sont possibles.

bouloulou4
Date : le 27 octobre 2017 à 11h24
C'est ça le problème, pour une fois vous dites quelque chose de sensé: la marche à sens unique.
Itwasntme
Date : le 27 octobre 2017 à 08h30
@charmeur, Exact, moi aussi j etais le premier a etre surpris du limogeage de Mr benkirane. incontestablement,il etait le grand vainqueur des legislatives et devait a ce titre etre reconduit premier ministre du gouvernement benkirane 3. Maintenant,je pense qu une responsabilite d echec politique incombe en priorite au chef du gouvernement Mr el othmani. A mon sens mettre un terme aux fonctions de plusieurs ministres sans la demission prealable du premier ministre risque de creer plus de conflits que de solutions. Mais une chose est sure,la classe politique au maroc n est pas prete pour une vraie democratie au service du citoyen marocain.Sans la tutelle du roi et l unite constitutionnelle de la monarchie,ca sera un desordre incalculable au maroc.
Citation
"charmeur de serpent" à écrit:
@Itwasntme Benkirane, en tant que chef de gouvernement, a eu le courage de prendre des mesures audacieuses qu'aucun chef de gouvernement n'a osé prendre, auparavant, par peur de la réaction des marocains et par peur pour sa carrière politique. Peut-être que le manque d'experience du parti politique de Benkirane dans l'exercice du pouvoir ne l'a pas beaucoup aidé, mais, ses mesures ont eu des répercussions positives sur l'économie du pays malgré les contestations et les obstacles. Quand on veut évaluer le travail de Benkirane en tant que chef de gouvernement, il ne faut pas oublier de mentionner dans quel contexte et quelles circonstances pour avoir un avis clair et objectif.
imtiyaz
Date : le 26 octobre 2017 à 18h49
. Qu'est ce que tu viens renifler ici ? C'est la politique marocaine et n'est pas la planche à billet ? Va sur Algérie Patriotique au moins, personne ne contredira ça marche en sens unique. . .
Citation
bouloulou4 à écrit:
Dés qu'on émet une critique sur le roi on est Algérien comme si tous les Marocains n'avaient pas le droit de le faire.
bouloulou4
Date : le 26 octobre 2017 à 18h02
Là c'est un raisonnement typiquement algérien.
Itwasntme
Date : le 26 octobre 2017 à 17h10
Des critiques constructives oui... Welcome Par contre critiquer dans le vide et faire le maroc bashing... nonwinking smiley
Citation
bouloulou4 à écrit:
Dés qu'on émet une critique sur le roi on est Algérien comme si tous les Marocains n'avaient pas le droit de le faire.
bouloulou4
Date : le 26 octobre 2017 à 16h34
Dés qu'on émet une critique sur le roi on est Algérien comme si tous les Marocains n'avaient pas le droit de le faire.
charmeur de serpent
Date : le 25 octobre 2017 à 19h16
@Itwasntme Benkirane, en tant que chef de gouvernement, a eu le courage de prendre des mesures audacieuses qu'aucun chef de gouvernement n'a osé prendre, auparavant, par peur de la réaction des marocains et par peur pour sa carrière politique. Peut-être que le manque d'experience du parti politique de Benkirane dans l'exercice du pouvoir ne l'a pas beaucoup aidé, mais, ses mesures ont eu des répercussions positives sur l'économie du pays malgré les contestations et les obstacles. Quand on veut évaluer le travail de Benkirane en tant que chef de gouvernement, il ne faut pas oublier de mentionner dans quel contexte et quelles circonstances pour avoir un avis clair et objectif.
yab7mars2017
Date : le 25 octobre 2017 à 18h59
Ils doivent rendre des comptes après avoir fait dit ce qu'ils n'ont pas fait et fait ce qu'ils n'ont pas dit. Vive la transparence même si minime qu'elle soit ! France
Itwasntme
Date : le 25 octobre 2017 à 17h48
Salam charmeur, Pour une fois je vais etre en desaccord avec toi. Je sais que tu es un fan de football.Welcome Quand une equipe perd des matchs,le premier responsable et a etre vire c est le manager et non l equipe. Imtyaz a raison d evoquer la responsabilite de benkirane des actions de ses ministres. C est vrai...le gouvernement benkirane 3 etait la suite logique suite aux legislatives. Malgre les efforts repetees de benkirane pour former un gouvernement d union nationale force est de constater qu aucun parti ne l a aide dans sa demarche pendant de long mois. Ce blocage et vide politique a donne naissance aux manifestations rifaines et a une crise constitutionnelle. Je pense comme toi que benkirane beneficie largement de circonstances attenuantes et a ce titre doit etre exempte du remaniement ministerielle royale. Fifty/fyfty...le roi a tranche avec sagesse. Ps:desole pour les accents et participe passeeZen
Citation
"charmeur de serpent" à écrit:
@imtiyaz Je suis d'accord que le chef de gouvernement est le premier responsable du travail de son gouvernement. Mais, dans le cas de Benkirane, le projet «Al Hoceima phare de la Méditerranée» a été signé un an avant la fin de son premier mandat et en plus sans sa présence. Je ne pense pas que le retard qu'a connu le programme d'Al Hceima a été enregistré dès les premiers jours, sans oublier, bien sûr, les obstacles qu'à connu Benkirane lors de son premier mandat et comment il a été limogé à cause de l'entêtement de certains chefs de partis politiques qui ne pensaient qu'à leurs gueules.
charmeur de serpent
Date : le 25 octobre 2017 à 17h27
@imtiyaz Je suis d'accord que le chef de gouvernement est le premier responsable du travail de son gouvernement. Mais, dans le cas de Benkirane, le projet «Al Hoceima phare de la Méditerranée» a été signé un an avant la fin de son premier mandat et en plus sans sa présence. Je ne pense pas que le retard qu'a connu le programme d'Al Hceima a été enregistré dès les premiers jours, sans oublier, bien sûr, les obstacles qu'à connu Benkirane lors de son premier mandat et comment il a été limogé à cause de l'entêtement de certains chefs de partis politiques qui ne pensaient qu'à leurs gueules.
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