Vingt-quatre heures après les déclarations diffamatoires d’Abdelkader Messahel à l’encontre du Maroc, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a été chargé du rôle de sapeurs-pompiers.
Tout en se gardant d’apporter un démenti aux allégations de son supérieur hiérarchique, Abdelaziz Benali Cherif a tout simplement fait porter le chapeau aux "provocations" des hommes d’affaires, indique le site Alg24.
Il a affirmé dans une déclaration à la presse ce samedi que Messahel aurait été «poussé par l’insistance» des participants au forum des décideurs économiques, tenu hier dans la capitale, à vouloir comparer l’Algérie au Maroc en matière d’investissement et donc réagir de la sorte.
Le porte-parole a précisé que Messahel «n’avait pas prévu de parler du Maroc lorsqu’il a été invité par le Forum des chefs d’entreprise». Et d’ajouter que le chef de la diplomatie n’a fait que «commenter» ce qu’il avait considéré comme un «manque d’informations» de la part de certains hommes d’affaires, convaincus que le Maroc a réalisé une percée en Afrique.
Tout en cherchant des excuses aux divagations de son ministre, Benali Cherif a accusé des investisseurs de l’avoir «provoqué».