Pendant que les conducteurs de petits taxis continuent de se plaindre de l’essor des applications dites «intelligentes» et de leur symbiose dans le paysage urbain marocain, Uber poursuit son chemin, en l’occurrence à Salé et Témara, indique Hespress.
Pour l’instant, l’entreprise émiratie Careem et l’Américaine Uber sont les deux sociétés de transport privé au royaume, présentes à Casablanca et Rabat, créant une vague de protestation dans la capitale. Les chauffeurs de petits taxis estiment en effet que ces services sont «illégaux» et qu’ils «ne respectent pas le code de la route». D’après eux, les chauffeurs Uber et Careem transportent des personnes sans avoir obtenu de licence conformément à la loi.
En mars dernier, Uber a présenté son premier rapport après 18 mois de présence au Maroc. Les responsables ont fait savoir qu’ils cherchent à inciter des conducteurs professionnels à les rejoindre en contrepartie de gros avantages : ces derniers sont exemptés de toute commission à l’entreprise, à l’inverse des chauffeurs indépendants, c’est-à-dire ceux ne disposant pas d’un permis de confiance délivré par le ministère de l’Equipement, du transport et de la logistique.
Les chiffres officiels de la société montrent que plus de 283 taxis sont inscrits au Maroc, dont 25% d’actifs.