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Grand Angle

Le Maroc confirme l'arrestation de Saïd Chaou aux Pays-Bas et son extradition

L’information a été confirmée ce jeudi par le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi qui cite l’intervention de Nasser Bourita devant le conseil du gouvernement. Saïd Chaou, en cavale depuis 2010, a été arrêté aux Pays-Bas et sera extradé au Maroc.

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Saïd Chaou a été arrêté aux Pays-Bas et sera extradé au Maroc, affirme ce jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. / Ph. DR
Temps de lecture: 3'

Saïd Chaou a été arrêté ce jeudi, alors que le Maroc a rappelé la semaine dernière son ambassadeur aux Pays-Bas pour consultation suite à des contacts entre les autorités marocaines et néerlandaises, concernant l’affaire de l’ancien député d’Al Hoceima et «parrain du Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif».

L’information a été confirmée par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, également porte-parole du gouvernement : «Le trafiquant de drogue Saïd Chaou a été arrêté aux Pays-Bas et sera extradé au Maroc», a déclaré Mustapha El Khalfi en marge du conseil du gouvernement aujourd’hui à Rabat, cité par la MAP.

«Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Nasser Bourita, a informé le conseil du gouvernement de l'arrestation aux Pays-Bas de ce trafiquant, qui sera poursuivi en justice pour les crimes qu'il a commis», a-t-il indiqué.

Un «développement important»

«L’arrestation ce jour de M. Saïd Chaou par les autorités néerlandaises compétentes constitue un développement important dans le traitement de cette affaire liée au crime organisé qui dure depuis des années», a indiqué aujourd’hui une source au sein des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Les derniers «contacts entre les deux parties, (…) plus particulièrement au cours des derniers jours, se sont avérées concluants», a-t-elle ajouté, précisant que cette arrestation intervient «exclusivement en exécution des mandats d’arrêt internationaux émis par les autorités judiciaires marocaines depuis 2010, à la demande d’extradition introduite en juin 2015» par le Maroc.

Il est «accusé au Maroc de crimes graves liés à la constitution d’une association de malfaiteurs et de crime d’homicide volontaire, ainsi que de délits de corruption et de trafic international de stupéfiants». Cette nouvelle arrestation «n’est pas liée à la procédure judiciaire en cours aux Pays-Bas, dans laquelle le dénommé Chaou est poursuivi pour d’autres crimes et délits», précise notre source.

«Cette arrestation conforte le Maroc et les Pays-Bas dans leur engagement à combattre l’impunité et le crime organisé dans le cadre de la loi et des obligations juridiques internationales. L’aboutissement positif de la procédure juridique entamée par la justice marocaine serait de nature à redynamiser la coopération entre les autorités judiciaires des deux pays», conclut la même source.

Une arrestation qui intervient suite au quiproquo entre Rabat et Amsterdam

En cavale depuis 2010, Saïd Chaou avait été arrêté aux Pays-Bas en juin 2015 pour constitution de bande criminelle, trafic de drogue et d’armes. Après 182 jours de détention, le Rifain avait été libéré provisoirement. L’affaire suit toujours son cours.

Porte-parole et principal bailleur de fonds du «Mouvement du 18 septembre» revendiquant l’indépendance du Rif, Saïd Chaou avait refait surface dès les premiers jours du Hirak. En fin de semaine dernière lors d’une sortie médiatique, il avait critiqué le PAM, son ancienne formation politique, ainsi que le Maroc et son gouvernement.

De quoi irriter les autorités marocaines qui avaient annoncé quelques heures plus tard le rappel immédiat de l’ambassadeur de Rabat à La Haye pour consultation. «Il a été clairement signifié aux autorités néerlandaises qu’il est impératif que des mesures concrètes et urgentes soient prises à l’encontre de ce trafiquant et mercenaire de l’agitation. Le Royaume examinera l’opportunité de son retour en poste en fonction de l’évolution de ce dossier», avançait samedi dernier le département de Nasser Bourita.

Le gouvernement néerlandais n’a pas tardé à réagir. Ses deux ministères aux Affaires étrangères et à la Justice ont indiqué dimanche que les «Pays-Bas sont engagés au présent et à l’avenir dans une coopération efficace avec le Maroc à condition que cela soit conforme aux lois internationales et protégé par la loi».

RIFI.DAHORI
Date : le 30 juin 2017 à 15h18
Déjà quand ta rien fait il te mette des trucs sur le dos qui sont incroyables alors j'imagine même pas celui qui a fait. Il faut attraper et juger les touriste qui jouent avec des gamins au bled. Exemple de perception du hirak: Le makhnaz : " que voulez vous cha3b rif" Cha3b rif; " hôpital universités entreprise" L3IYACHA : " viva lmaghrib tanja ta lagwira , 3acha lmalik, ntoma awbach , Allah irahmo Hassan 2.." Le juge : " 18 mois ferme .... chef d'accusation séparatiste sécurité de l'état terrorisme faire la guerre etcccc
1979anan
Date : le 30 juin 2017 à 04h53
Je pense plutôt que les Pays Bas on peur de la vague d'arrivée de migrant marocain venant du rif, cest tout ils ne veulent plus de khorotos. L'Espagne se plaint déjà de cette arrivée massive. Allah El Watan El Malik
HMIMID69
Date : le 29 juin 2017 à 23h01
Je retire mes propos accusant le Pays-Bas d'avoir une attitude anti-Marocaine.
Dernière modification le 30/06/2017 15:18
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